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Cécile, doctorat à Paris Sorbonne, boursière LABEX

cecileJ’ai fait une licence d’Histoire à l’Université Jean-François Champollion d’Albi, puis un master   recherche en Histoire médiévale à Toulouse, et je suis actuellement en train de faire une thèse sous la direction de Philippe Bernardi et Sandrine Victor sur les travaux publics dans le Midi aux XIVe et XVIe siècles à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

J’ai choisi le CUFR Champollion parce que je suis d’origine albigeoise. C’était un avantage de ne pas partir à Toulouse. Je suis très contente de mes années d’études ici car la faculté est à taille humaine, il y a une bonne formation, assez poussée, et des contacts avec les professeurs. Nous avons également beaucoup d’exercices oraux, ce qui est un avantage pour plus tard.

La licence d’Histoire à l’Université d’Albi m’a apporté une méthode de recherche et de rédaction, ce qui m’a aidé pour mon master. La formation TER archive proposée en troisième année m’a aussi conforté dans l’idée de faire de la recherche. De plus, cette licence permet d’avoir une ouverture d’esprit et une bonne culture générale.

Je n’ai pas eu de difficulté dans mon passage du lycée à la licence, ni même durant mes trois années de licence. Cependant, quand on sort d’une fac comme Albi, qui est très encadrée, il est plus difficile d’entrer dans une dynamique de master de recherche qui demande d’être plus autonome.

Je poursuis mes études à Paris mais un peu par hasard. J’ai obtenu une Bourse LABEX qui, chaque année, permet à des doctorants de signer un contrat doctoral avec une université ou un laboratoire de recherche. Pour ma part, je l’ai signée avec l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ainsi c’est cette faculté qui me paye. J’ai envoyé mon dossier puis passé l’oral avec succès. Cette année, ils prenaient seulement quatre étudiants à Paris 1.

La thèse d’un doctorat est généralement la suite d’un mémoire de master. Je l’avais fait sur le pont de la Daurade. C’est avec ma professeure de master, Sandrine Victor, qui est une spécialiste de la construction et Philippe Bernardi , également spécialisé dans la construction à l’époque médiévale, que nous avons défini le choix de mon sujet de thèse. Mais c’est encore à  préciser puisque cela dépendra des sources qui sont disponibles sur cette thématique.

Benoit, Master Sciences de l’Antiquité

benoitAprès un BAC L, j’ai poursuivi mes études à Albi en licence SHS mention Histoire que j’ai obtenue avec mention Assez Bien. En Histoire antique, j’avais un professeur qui enseignait également en Master Antiquité au Mirail à Toulouse, et qui m’a conseillé ce parcours. Mon mémoire de master fut donc « la vie quotidienne dans l’école de philosophie au IVe siècle av. J.-C. », que j’ai validée l’an dernier en 2015. Maintenant je prépare un concours pour travailler dans les musées et plus exactement le concours d’Assistant de conservation du Patrimoine et Bibliothèque.

Je suis vraiment satisfait de Champollion, il y a une très bonne ambiance, les professeurs sont supers et comme il y a de petits effectifs, ils connaissent mieux les élèves. J’ai choisi l’Université d’Albi parce que géographiquement c’était la plus proche de chez moi et parce que l’INU Champollion était très bien côté. Lorsque j’ai passé son bac, elle était la meilleure université de France pour le réussite en licence, donc c’était un atout. D’ailleurs, j’affirme ne pas l’avoir regretté du tout. À l’Université Jean-Jaurès de Toulouse, on choisit les cours en fonction de nos goûts, pas à Albi : on y étudie toutes les périodes. Cela permet d’avoir une bonne culture générale et de connaître un minimum de bases sur chaque période avant de se spécialiser.