la CGT connaît une crise intérieure, suite à l’échec des grèves menées par le syndicat en novembre 1938, 10 % de la classe ouvrière est licenciée. Selon l’historien Morgan Poggioli, cette crise marque « la fin des illusions » de la CGT. Beaucoup de postes sont supprimés au sein de la CGT, et en janvier 1939, la CAEE, dépendante de la CGT fait faillite.
De plus, l’élan de solidarité qui s’était créé durant les années du front populaire s’estompe avec le retour du gouvernement de droite de Daladier, en 1938.