La grève de 1892 à Carmaux

En 1889, Ludovic de Solages est élu député de Carmaux. Mais, on lui reproche ses méthodes électorales, notamment, les pressions pour un vote en sa faveur en menaçant de renvoi les réfractaires. Cependant, la propagande socialiste, faite par le syndicat et le parti ouvrier français, avec le journal « la voix des travailleurs », sensibilise les mineurs. Ils réalisent que les grèves, pour l’amélioration de leur condition, sont insuffisantes, trop longues, souvent violentes et toujours difficiles à supporter financièrement. Germe alors l’idée, que des représentants élus, défendent plus efficacement leurs revendications. Ces représentants issus de leur milieu, sauront les représenter. C’est avec cette logique politique que Jean Baptiste Calvignac est élu maire, puis conseiller général, battant Cabot le candidat du marquis.Comme c’est dit ici, on ne voit pas le lien de cause à effet, il manque une explication, il vaut mieux l’enlever. Cela marque la progression du parti socialiste et, le début de l’opposition avec la direction des mines. Elle souhaite avoir une emprise sur la région et sur ses ouvriers. Elle licencie Jean Baptiste Calvignac, prétextant que son activité politique nuit à son activité professionnelle de mineurs. Ce licenciement provoque une grève générale, qui prend avec l’implication de Jean Jaurès, qui soutient les mineurs, une importance nationale. Les mineurs emportent finalement la victoire sur le marquis. Jean Baptiste Calvignac est réintégré dans les effectifs de la mine et Jean Jaurès devient député de Carmaux à la place du marquis. Le marquis de Solages retrouve son poste dedéputé en 1898, mais Jean Jaurès en 1902, se fait de nouveau élire. Cependant, en prônant le pacifisme, il est assassiner par le nationaliste Raoul Villain, à la veille de la Première Guerre mondiale. Cet événement entraîne le ralliement de la gauche à l’Union sacré