Jean-de-Dieu Soult est né le 29 mars 1769 à Saint-Amans-la-Bastide, aujourd’hui Saint-Amans-Soult dans le Tarn. Il est un homme d’État et militaire français, duc de Dalmatie et maréchal d’Empire. Fils de notaire, il est promis à une carrière juridique. Cependant, il s’engage en 1785 en tant que simple soldat dans le Régiment Royal d’Infanterie.
Il monte rapidement en grade et est nommé, 6 ans plus tard, sergent. Il continue ensuite à gravir les échelons jusqu’à devenir, en 1794, général de brigade après la bataille de Fleurus puis général de division en 1799. Il est fait prisonnier à Montecreto lors de la seconde campagne d’Italie en 1800 puis est libéré après la bataille de Marengo. Soult jouera ensuite un rôle décisif dans les batailles d’Austerlitz, d’Iéna et d’Eylau.
En 1808, il est nommé commandant en chef de l’armée d’Espagne. Il y réalise des exploits et projette même de devenir roi du Portugal. A la suite de multiples défaites, il est chassé de la péninsule, puis est envoyé à Bayonne en 1813 avec pour mission de réorganiser l’Armée du midi. Elle deviendra l’Armée des Pyrénées, son centre logistique étant basé à Toulouse. Soult et son armée retraitent alors vers le pays Basque, mais de nombreuses défaites, dont la bataille d’Orthez les force à se diriger vers Toulouse, où il combattra face à l’armée de Wellington. Suite à l’abdication de Napoléon Ier il sera fait ministre de la guerre.
Il sera ensuite considéré comme un des responsables de la défaite de Waterloo le 18 juin 1815. Il sera ensuite contraint à l’exil, puis réhabilité par Louis-Philippe et deviendra président du Conseil. Il sera ensuite fait Maréchal Général de France.
Il meurt le 26 novembre 1851 après avoir laissé des Mémoires.