Créées en 1985 à La Rochelle et en 1989 à Montréal, les Francofolies visent à perpétuer la chanson française et mettre en avant les artistes francophones de toutes nationalités.

1985, La Rochelle : le début d’une aventure

Á La Rochelle, le festival a vu le jour sous l’initiative de Jean Louis FOULQUIER, animateur et producteur à la radio. Dès le début, le festival a accueilli des artistes de renom sur sa scène, tels que Daniel LAVOIE, Francis LALANNE ou encore Catherine LARA.  Au fil des années, le succès du festival grandi et sa programmation se fait de plus en plus importante et très vite le festival se diversifie et propose différentes scènes avec des programmations par genre musical. Parmi les différentes scènes du festival, la principale a été nommée « Jean Louis FOULQUIER » en hommage à son créateur.

Le festival continue d’accueillir de fortes têtes d’affiche. Cette année on pouvait voir les noms de -M-, Angèle ou Zazie sur la programmation.

Les Francofolies profitent de leur notoriété pour programmer des artistes moins connus par le grand public afin de les mettre en avant et de les f aire découvrir en les programmant sur les mêmes scènes que des artistes reconnus. Ainsi, elles répondent à leur objectif premier : Valoriser et développer la scène francophone.

1989, Montréal : la continuité d’un succès

Quatre ans après la première édition à La Rochelle, le festival est exporté à Montréal où il connait également un grand succès et révèle Jean LELOUP, moins connu en France mais d’une grande notoriété au Québec. L’événement proposera des 1994 plusieurs scènes, dont certaines gratuites, afin d’ouvrir le festival et la culture musicale francophone à tous. En 1996, le prix Félix-Leclerc est créé pour récompenser la créativité artistique toujours dans l’objectif de valoriser la chanson et la musique francophones.

Aujourd’hui, La Rochelle : bien plus qu’un simple festival

De nos jours, les Francofolies de La Rochelle ne se limitent pas au festival. En effet, de nombreux programmes et actions ont été créés en marge de celui-ci afin de partager la culture artistique et musicale, de promouvoir la créativité mais aussi de trouver un équilibre entre les aspects social, économique et environnemental grâce à Francos Demain qui regroupe :

• Le chantier des Francos qui a pour mission d’accompagner les jeunes artistes francophones en les aidant à se former à la performance scénique mais aussi en développant leur promotion et leur diffusion,
• Francos Educ qui est un programme qui s’engage à promouvoir la pratique, la découverte et l’exploration de la chanson et de la musique par les enfants,
• Mais aussi des actions pour réduire l’impact environnemental ou promouvoir les commerces locaux grâce à des partenariats.

Ce succès, à La Rochelle comme à Montréal, a permis d’exporter le festival dans plusieurs pays du monde (Belgique, Bulgarie, Argentine, Kinshasa, …). Un élément de Soft Power qui apporte avec lui des actions valorisant la culture et la créativité pour les personnes qu’il touche.

Pauline Guignard