Que le temps passe vite ! L’aventure Erasmus débutée en Septembre dernier touche à sa fin en ce beau mois de Juin. Le retour en France s’approche. L’heure est venue de dresser un (petit) bilan général de cette expérience… Mais très vite un problème se pose: comment résumer une année de nouveautés, une année de découvertes en seulement quelques lignes?
Il y a presque dix mois de cela, je prenais la route pour Valencia. Une route que j’avais bien du mal à imaginer, un futur qui s’annonçait passionnant mais tellement intrigant. En effet c’était pour moi la première fois que je quittais mes terres albigeoises et par la même occasion ma famille. Un grand saut dans l’inconnu. Comment allais-je m’adapter à ma nouvelle vie, à cette nouvelle ville, université, camarades? Tout changement demande un temps d’adaptation. Alors oui je l’avoue, les premières semaines, le premier mois, furent compliquées, le temps de trouver ma place et de prendre mes marques dans mon nouvel environnement. Par la suite, je me suis senti comme chez moi dans cette ville, vivant au rythme de la vie locale et de ses festivités. J’ai pu me lier d’amitié avec des gens incroyables, « ma famille valencienne », à la fois des Erasmus et des natifs. Ses monuments historiques, ses places, son Turia piéton, sa plage m’ont littéralement fait tombé sous le charme de cette ville.
Alors oui je ne regrette absolument pas cette expérience, ce fut une année exceptionnelle. Ce fut grandiose, sans aucun doute la meilleure année de ma vie ! Je suis conscient d’avoir été un privilégié, mais qui a su saisir sa chance quand elle s’est présentée. Sur le plan humain, cette année m’aura fait réfléchir, mûrir, grandir, c’est certain. Je me suis surpris, jamais avant mon départ je me pensais capable de partir vivre seul pendant une année, dans une ville inconnue et n’y connaissant personne. Avec beaucoup de détermination et de travail, tout devient réalisable, plus rien n’est impossible. Maintenant je pense que je ne percevrai, que je ne ferai plus les choses de la même manière. Je suis convaincu qu’un jour ou l’autre, il faut partir. Partir pour se dépasser, partir pour repousser les limites de l’inconnu, partir pour se prouver qu’on est capable, partir pour refuser la facilité, en somme partir pour mieux revenir.
C’est le cœur noué que je me prépare à rentrer en France, en quête de nouveaux défis et aventures à relever. Mais une chose est sure : tout ces souvenirs resteront gravés dans ma tête, à jamais. Et qui sait, peut-être qu’un jour je reviendrai dans cette si belle ville, en souvenir de cette année passée.