Le petit musée du phare de Nazaré
Nazaré est une ville avec une très grande plage qui fait danser les surfeurs. Elle se situe entre Coimbra et Lisbonne, pas loin de Tomar. Au bord de l’océan, on peut sentir le sable froid caresser nos orteils, laisser le bruit les vagues envahir nos tympans, humer le sel porté par le vent. A Nazaré, lorsque l’on se couche sur les grains de sable pour faire face à l’océan agité et que l’on tourne notre tête sur la droite, on découvre une falaise immense. Au bout de cette falaise, il y a un petit phare rouge, que l’on peut visiter pour un euro. Pour ce prix là, il y a aussi la découverte d’un petit musée de surf, et d’un point de vue magnifique sur l’océan. Dans ce petit musée, on peut y voir des planches de surfeurs célèbres, quelques objets d’art et surtout des photos et vidéos de vagues absolument impressionnantes et inimaginables, sillonnées par les surfeurs les plus fous. Le rendu est spectaculaire.
Le Monsteiro da Batalha, un peu d’histoire !
Le Monsteiro da Batalha, situé dans la ville de Batalha, est édifié pour inaugurer la victoire de la Batalha de Aljubarrota. Cette répétition du mot Batalha (qui signifie bataille) n’est pas anodine. Elle met en avant une victoire portugaise. Et pas n’importe quelle victoire.
A une époque où le Portugal est touché par une crise dynastique violente ; on passe en effet de la première dynastie royale de Bourgogne (française oui oui) à la dynastie d’Avis ; le Portugal est menacé par l’annexion du royaume de Castille. Pourtant, deux siècles plus tôt, en 1179, Afonso Henrique avait rendu le territoire portugais indépendant avec la bulle Manifestus probatum du Pape Alexandre III. Rappelons que le Portugal a été le premier État européen à avoir fixé ses limites territoriales (source : Encyclopédia Universalis). Mais voilà que la dernière héritière au trône du Portugal est mariée au roi castillan rival. La bataille de Aljubarrota, le 14 août 1385, remet alors le trône au portugais, le roi João Ier et ainsi, garanti la conservation de l’indépendance du Portugal.
Classé dans la liste du Patrimoine de l’Humanité depuis 1983 par l’UNESCO (source : site de la Batalha), le monument à l’architecture gothique manuéline, typique du Portugal, a accueilli les dominicains pendant près de quatre siècles et abrite entre autres deux cloîtres et plusieurs chapelles.