Mon épopée en terre de glace et de feu

(Posté par Martin pour Adeline)

« En Islande? Mais qu’est-ce que tu vas faire là-bas? »

C’est la réaction typique de la plupart des personnes à qui j’ai dit que j’allais faire un stage de 6 mois en Islande. Ce pays isolé n’est probablement pas la destination rêvée de tout individu lambda, mais l’était pour moi. Elle l’est devenue encore plus lorsque j’ai vu pour la première fois le documentaire « Iceland Airwaves : A Rockumentary« , qui parle du festival de musique Iceland Airwaves festival qui a lieu tous les ans fin octobre-début novembre à Reykjavík.

(Posté par Martin pour Adeline)

« En Islande? Mais qu’est-ce que tu vas faire là-bas? »

C’est la réaction typique de la plupart des personnes à qui j’ai dit que j’allais faire un stage de 6 mois en Islande. Ce pays isolé n’est probablement pas la destination rêvée de tout individu lambda, mais l’était pour moi. Elle l’est devenue encore plus lorsque j’ai vu pour la première fois le documentaire « Iceland Airwaves : A Rockumentary« , qui parle du festival de musique Iceland Airwaves festival qui a lieu tous les ans fin octobre-début novembre à Reykjavík.

Je savais qu’il fallait que je trouve un stage de 6 mois à effectuer dans le cadre du M2 Stratégies culturelles internationales, et l’idée de le réaliser dans l’organisation de ce festival a donc commencé à me trotter dans la tête. Deux mails sans réponses, de l’acharnement, un tweet, une réponse au mail (enfin), et un entretien Skype plus tard, je me retrouve « embauchée » en tant qu’assistante relations publiques et marketing pour ce festival.Voilà, c’est ÇA que je vais faire là-bas.

Jour-J : « Your flight is delayed »

Bon bah, pas le choix, on va attendre. En espérant ne pas arriver trop tard en Islande, car à cette période de l’année il fait nuit assez tôt (vers 16h30-17h). L’avion décolle finalement avec une heure de retard et je débarque à l’aéroport de Keyflavík vers 17h. Par chance, j’avais trouvé une chambre avant mon départ grâce à l’aide d’un stagiaire belge en stage pour IMX-Iceland Music Export, société qui partage le même bureau qu’Iceland Airwaves et travaille en collaboration avec eux.

Háteígsvegur, 10 : « if you take the Fly bus from the airport, you go to the last stop BSÍ and can take a taxi from there, it is not far »

Le temps de récupérer ma valise, de prendre le bus et d’arriver au terminus BSÍ en question, il est 18h30. Et il fait nuit, et la rue se nomme Háteígsvegur… « Há-teí-gsve-gur » quoi. 99.9% (chiffre totalement pas prouvé) des Islandais sont bilingues anglais. Je débarque, je m’approche du chauffeur de taxi, je commence à lui parler en anglais, et là, c’est (presque) le drame : il ne parle pas anglais. Keep your calm Adeline, everything is going to be fine. J’essaye de prononcer, tant bien que mal, le nom de la rue où je dois me rendre et lui sors un papier avec l’adresse exacte : « Aaaah Háteígsvegur! Ok! ». Ouais, Hatég-machin, c’est ce que je disais…

Quand ton meilleur pote au bureau c’est Sigtryggur Baldursson

Le bureau d’Iceland Airwaves est un espère d’open-space puisque nous sommes tous dans la même pièce, y compris avec les membres d’IMX. Tous le monde mange son déjeuner à des heures différentes dans la cuisine prévue pour ça. Et comme la plupart des mes collègues mangent à 11h30-12h (ce qui est très tôt) et moi vers 13h, je me suis retrouvée le premier lundi de stage à manger en tête à tête avec Sigtryggur Baldursson, directeur d’IMX. Ce nom ne vous évoque peut-être pas grand chose, à part peut-être des difficultés de prononciation (comme la plupart des noms ici) mais les férus de musique comprendront que c’est une personnalité. Sigtryggur Baldursson est un des membres fondateurs et le batteur du groupe des années 80 The Sugarcubes qui jouait avec Björk.

Dès le début, il me file le mot de passe pour assister à un concert gratuitement le soir-même. Sympa. Puis dans la même semaine se tient un festival de musique contemporaine, nommé Dark Music Days, qui, à la base, m’aurait paru inaccessible vu les tarifs. Mais Sigtryggur m’y invite très gentiment le jeudi soir. Ça c’est cool. A l’entracte il me propose même : « Do you want a glass of wine? I feel a bit responsible for you. You’re not paid, so each time we go out, I’ll pay you a drink ». Ça c’est encore plus cool.

Reykjavík : entre street-art et nature

A part ces avantages musicaux, il y a également un avantage de taille : celui de pouvoir apercevoir des glaciers en se rendant à pieds au bureau. Les photos parleront d’elles-mêmes, mais il est impossible de véritablement réaliser la beauté des paysages sans les avoir en face de soi. Les rues sont également très colorées, les murs sont couverts de graffitis et démontrent une culture urbaine très développée.

En prendre plein les mirettes

Définition : « Plein les yeux ; être exposé à un spectacle »
(cf. http://www.languefrancaise.net/bob/detail.php?id=1865)
L’expression me semble totalement appropriée à la situation.

Adeline

 

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