Ça commence par des œufs, de la farine, parfois même un poulpe, pour finir par la célèbre vente de bonbons. Alors, ton choix est fait ?
Ça commence par des œufs, de la farine, parfois même un poulpe, pour finir par la célèbre vente de bonbons. Alors, ton choix est fait ?
Que ce soit au collège, au lycée ou a la fac, le bizutage reste le passage obligatoire pour tout nouvel arrivant. Que tu sois timide ou au contraire extravagant, tu auras dans tous les cas un rôle à jouer ! A ton entrée à l’université, les choses changent : tu es anonyme, dans un lieux encore inconnu, laissant de multiples possibilités jusqu’alors impossibles dans ton environnement de jeunesse pré pubère. La fac… que dire à part cette multitude de bâtiments ou même les profs s’y perdent, ces grands amphis (grand oui comparés à ta classe de lycée de 30 personnes), cette liberté qui s’offre à toi mais dont il ne faut pas abuser ! Oui je sais, c’est vraiment difficile de ne pas en abuser. Le bizutage n’est pas dans tous les esprits, exceptés dans ceux des L2 qui s’acharnent à trouver de surprenantes idées pour une meilleure intégration de chacun ! De la course en sac jusqu’à la collecte de bonbons en ville, avec quelquefois, en prime, le déguisement, on apprend à se connaître et on rencontre les « plus grands » qui sont d’ailleurs parfois plus jeunes si tu as déjà redoublé. On se rassure avant tout sur le fait que désormais, on ne sera plus seul !
En résumé, le bizutage ne représente plus qu’un vulgaire amusement pour ceux qui l’organisent et une humiliation totale pour ceux qui le subissent comme au collège où l’enjeu était bel et bien de te salir jusqu’aux chaussettes. Bien au contraire, c’est un moyen d’intégration qui s’adapte à toutes les personnalités et qui marque le début de l’année universitaire et cela depuis des générations.
(Petite astuce, n’oublie pas tes affaires de rechange!)
Elise Carayol et Elodie Delprat