Le 8 avril, L’université Champollion et son association sportive l’ASUC lancent un service d’emprunts de vélos, Cyclo, en partenariat avec la Communauté d’Agglomération de l’Albigeois. Zoom sur le premier équivalent albigeois du Vélib’.
Le 8 avril, L’université Champollion et son association sportive l’ASUC lancent un service d’emprunts de vélos, Cyclo, en partenariat avec la Communauté d’Agglomération de l’Albigeois. Zoom sur le premier équivalent albigeois du Vélib’.L’université étant légèrement excentrée du centre-ville mettre des vélos à disposition des étudiants est une idée louable. Les vélos ne polluent pas et permettent un gain de temps et d’énergie (sauf dans les côtes !) lors des déplacements.
C’est donc vingt vélos qui seront mis à disposition des étudiants à partir de ce mercredi. Vingt vélos, ça semble peu pour plus de trois-mille étudiants. Néanmoins il faut bien commencer quelque part, et on peut supposer que ce nombre sera rapidement multiplié si le service rencontre du succès. Que les intéressés se considèrent officiellement prévenus, une adhésion à l’ASUC est nécessaire pour avoir accès au service. Le prix de l’adhésion est modeste (dix euro seulement), mais pas question d’emprunter un vélo si cette formalité n’est pas remplie ! Rassurez-vous cependant, nous ne parlons pas là d’un volume colossal de paperasse, et un bon étudiant n’en est pas à une formalité administrative près.
Un point cependant, nuance quelque peu ce tableau idyllique. En effet il est demandé aux étudiants de fournir un chèque de caution de cent-cinquante euro pour avoir accès au service. Dans le cadre d’un service qui met à disposition gratuite du matériel d’une certaine valeur, la demande de cette caution est tout à fait nécessaire afin que chacun puisse jouir du parc complet de vélos en bon état. Cette somme cependant constitue une véritable fortune pour la majorité des étudiants et que son éventuelle rétention pourrait s’avérer dramatique pour certains. On espère par conséquent que la décision d’encaisser ce chèque sera soumise à un examen minutieux au cas par cas, afin de n’être prise que si elle s’avère réellement justifiée, car dans le cas contraire, cela pourrait tout bonnement dissuader les étudiants de recourir au service, et il serait fort dommage de voir une belle initiative échouer de la sorte.
Outre cette réserve je suis convaincu que le service bénéficiera d’une gestion appropriée et ne peux que vous encourager, amis étudiants, à y recourir aussi souvent que vous le souhaiterez et de fermer les yeux sur ce qui reste de loin, l’aspect le plus dommageable de Cyclo : La couleur orange-chantier des vélos !