[Interview] Malaury, etudiante internationale Au Canada

Tu es en plein dans tes études ? Tu souhaites poursuivre une partie de ton cursus hors d’Europe ?


Tu es en plein dans tes études ? Tu souhaites poursuivre une partie de ton cursus hors d’Europe ? Alors renseigne-toi auprès de ton université sur ses accords bilatéraux à l’international et choisis la destination de tes rêves pour aller étudier loin de chez-toi! Ainsi, tu pourras comme Malaury partir vivre une expérience universitaire exceptionnelle et valorisante !

 

Pourquoi as-tu choisi le Canada ?

C’était une destination qui me tentait depuis longtemps, et j’avais envie d’y vivre plus que de le visiter en tant que touriste. Et c’était une des destinations proposées par mon université qui me plaisait le plus. Dans quel cadre es-tu partie en mobilité ? Mon université et celle de Sherbrooke, l’université canadienne, venaient de signer une convention. Puisque c’est une mobilité hors Europe, on ne parle pas d’Erasmus, mais c’est tout comme.

 

As-tu obtenu des aides financières à la mobilité durant ton séjour ?

Oui, j’ai bénéficié de l’aide de la région Rhône Alpes, puisque j’ai passé ma licence à Lyon. Cette bourse de 70€ par semaine m’a permis de profiter à fond, puisque j’ai pu profiter de mes propres des économies pour découvrir le Canada, et utiliser la bourse pour les dépenses quotidiennes.

 

Comment s’est passée ton intégration là-bas ?

En demi-teinte. Les québécois sont très chaleureux et accueillants, mais il est moins facile d’intégrer leur cercle privé. Et puis dans il fait -20° dehors, difficile de proposer d’aller boire une bière après les cours, tout le monde avait plutôt envie d’un chocolat chaud sous sa couette. Mais avec les autres étudiants en échanges, ça s’est super bien passé !

 

Comment s’est déroulée l’organisation pédagogique de ta mobilité (choix des matières…) ?

J’ai choisi les matières en amont, avec mon professeur référent. Il n’y a pas eu de souci. Le système scolaire canadien est bien différent : de 25 heures de cours en France, je suis passée à 15. Plus light comme emploie du temps !

 

Qu’est ce qui t’a le plus marquée ?

Je ne vais pas faire original : le froid. Jusqu’à -30, une tempête de neige par semaine, mais aucun problème pour eux, quand en France 2 cm nous paralyse.

 

Dirais-tu que cette expérience a été enrichissante au niveau personnel ? Pourquoi ?

Complètement. Capacités d’adaptation, autonomie, ouverture, confiance… Autant de choses que je n’aurais pas autant développées en terminant ma licence en France.

 

Quels conseils donnerais-tu aux étudiants qui souhaitent partir ou qui hésitent à le faire ?

De foncer. C’est la plus belle expérience qu’il soit.

 

Où en es-tu aujourd’hui ? Comptes-tu repartir ?

Je termine mon M2 et pars en stage au Laos en janvier. Ca s’annonce plus dépaysant !