(Posté par Louis pour Robin P.)
Hi everybody!
Je m’appelle Robin, je suis étudiant en L3 d’Histoire mais vous ne m’avez surement pas vu sur le campus depuis quelques mois. Non pas que je ne sois pas un étudiant sérieux mais je fais actuellement partie du programme d’échange entre l’université Jean François Champollion et Saint Francis University a Loretto aux États-Unis.
(Posté par Louis pour Robin P.)
Hi everybody!
Je m’appelle Robin, je suis étudiant en L3 d’Histoire mais vous ne m’avez surement pas vu sur le campus depuis quelques mois. Non pas que je ne sois pas un étudiant sérieux mais je fais actuellement partie du programme d’échange entre l’université Jean François Champollion et Saint Francis University a Loretto aux États-Unis.
Pourquoi les USA ?
À l’image des étudiants français qui s’interrogent sur l’intérêt de venir passer un semestre a Ambialet pour des étudiants américains, l’interrogation est la même outre Atlantique. Une des premières questions de mes classmates fut “Why !?, Why Saint Francis ???”, l’un d’eux m’a même demandé si j’avais été oblige de venir. Et il faut avouer que la question peut se poser car Loretto n’a rien d’attrayant. À peine 2 000 habitants, aucune ligne de bus a moins de 15 minutes, plus de 30 minutes de voiture pour atteindre une ville moyenne, Altoona, et deux heures pour une ville d’importance, Pittsburgh. L’interrogation se fait encore ressentir a la sortie de l’avion, au moment de mes premiers pas en Pennsylvanie, lorsque un vent glacial et une température une vingtaine de degrés en dessous de 0 me font regretter le climat européen. Quelquefois je me pose encore la question quand tout récemment, à la veille de mon départ pour Washington pour profiter du week-end de Pâques, il neige encore le 28 mars sur le campus de Saint Francis. Toutefois la froideur du climat est vite effacée par la chaleur et la gentillesse des personnes rencontrées dès les premiers jours. Tout le monde s’attache à rendre mon arrivée et le début de mon semestre le plus facile possible, du service des relations internationales aux professeurs en passant par les membres de l’administration.
L’université
Les cours commencent très rapidement et viens le temps de l’adaptation, nouvelle langue, nouveaux cours, nouvelles méthodes, nouveau fonctionnement. Bref, beaucoup de nouveautés en peu de temps. Les premières semaines je les passe entre « Louis », mon dortoir, the classrooms, the « Library », notre BU ou encore « Torvian » (Torv’ pour les intimes), notre RU. Et très vite « Stokes », le gymnase où se déroulent toutes les rencontres sportives universitaires. En fan de sport qui se respecte les équipes féminines et masculines de basket de la fac deviennent mes passe-temps préférés. L’intégration au système US se fait petit à petit au fil des jours et des rencontres. Mon intégration se complète lorsque je rencontre et j’emménage (après 3 semaines) avec mon roommate, Dorian. C’est un étudiant en Exercise Physiology (enseignement scientifique dans le domaine de la rééducation et de la préparation physique) originaire d’une petite ville dans le Maryland a environ trois heures de route du campus.
La vie là-bas
La vie sur le campus est une suite de rencontre toutes plus intéressantes et exotiques les unes que les autres. Je fais le tour des États-Unis au fil des discussions, Pennsylvanie, New York, New Jersey and Maryland sont les principaux États représentés à Saint Francis, mais également Hawaii, Georgia, South Carolina, Porto Rico. Je fais également le tour du monde, Viet Nam, Chine, Italie, Zimbabwe ou encore Arabie Saoudite. Et puis je n’oublie pas le français grâce à ce que j’aime a appeler la French Connection, des étudiants francophones avec qui je peux discuter dans ma langue maternelle, Vojtech (Belgique, Foot US), Rekik (Éthiopie), Jennifer (Cote d’Ivoire), Washi (Québec, Tennis), Ben (Québec, Basketball) et bien évidemment les trois autres étudiants de Champollion qui m’accompagnent, Alexandra, Damien et Élodie.
Afin d’occuper nos week-ends, les associations du campus organisent quelques activités comme un tournoi de console grâce à la police du campus ou une soirée laser Game. Mais la vie à Saint Francis est aussi faite de moments spontanés, d’expériences uniques, un petit match de football lorsque le soleil est de sortie, jouer au basket jusqu’à 2h du matin ou encore faire une “chasse à l’homme” sur le campus un samedi soir entre 2h et 4h du matin avec des joueurs de foot US, des athlètes et des étudiants américains.
Plus la date de mon départ approche et plus je regrette de ne pas avoir eu la possibilité de partir une année complète à Saint Francis. Bref, cette expérience de vie aux États-Unis est vraiment unique. Une superbe expérience que je ne peux que conseiller à tous ceux qui ont l’occasion de participer à programme de mobilité internationale.