De la Colombie à Toulouse, du prévu à l’inattendu

« SCI le monde m’était conté », c’est le nom de code du projet web des étudiants du master Stratégies Culturelles Internationales, actuellement en stage aux quatre coins du monde et de la France puisque Morgan, colombien a choisi de découvrir Toulouse, la ville « rose ».

« SCI le monde m’était conté », c’est le nom de code du projet web des étudiants du master Stratégies Culturelles Internationales, actuellement en stage aux quatre coins du monde et de la France puisque Morgan, colombien a choisi de découvrir Toulouse, la ville « rose ».

Choisir entre la Colombie et la ville rose

Après avoir prévu un retour à Carthagène des Indes, ses 35 degrés et la plage en compagnie de ma famille et mes amis, dans la perspective d’un stage excitant au service RI de la Universidad del Sinú, en Colombie, j’ai changé d’avis. Il semblait pourtant que toutes les conditions étaient réunies pour faire un stage incroyable, mais, finalement j’ai décidé de rester ici à Toulouse pour relever un défi dans le Département de Relations Internationales de l’Université Toulouse Jean Jaurès.

Cette décision finale s’est faite dans la perspective d’acquérir une solide expérience, et ainsi de renforcer mon parcours professionnel qui sera plus valorisé lors de mon retour définitif dans mon pays natal. C’est vrai que en tant qu’étudiant étranger les efforts sont doublés, mais j’espère que cela s’avèrera payant dans le futur.

Les pistes explorées ? Je pense avoir déposé au moins une centaine de candidatures spontanées dans toute la France, mais cette fois-ci la chance a été de mon coté. J’ai été sélectionné pour effectuer un stage à Toulouse. L’occasion idéale pour profiter de cette opportunité dans cette magnifique métropole pendant 6 mois de plus.

Un colombien devenu toulousain

Dès que je suis arrivé à Toulouse, ça a été le coup de foudre, je l’ai adopté il y a déjà 3 ans et dès le départ j’ai ressenti énormément de sensations positives. Les gens, l’ambiance et la façon de vivre des toulousains qui sont pour la plupart sont très accueillants et ouverts à toutes les cultures.
La « Ville Rose » en référence à tous les matériaux de constructions en brique de terre cuite, propose un contexte multiculturel bien installé au sein de la population, notamment le mélange de toutes les nationalités : français, arabes, espagnols, africains et dernièrement une forte influence latino sur la ville qui apporte une touche encore plus exotique à ce « melting-pot » formidable.

De plus, Toulouse ou « Tolosa » en occitan, la langue du sud parlée dans la région Languedoc est aussi la capitale de l’industrie de l’aéronautique et spatiale grâce à la multinationale Airbus qui représente une part très importante pour l’économie locale et même au niveau national.
Toutes les entreprises locales drainent une forte affluence des étrangers venant du monde entier qui apportent une diversité multiculturelle déjà existante dans la zone ainsi qu’une plus-value économique. De la même façon, cette ville étudiante est reconnue au niveau national et international par l’accueil de milliers d’étudiants étrangers pendant toute l’année académique.

Tout cela m’a permis de me plonger dans la culture européenne et d’affronter de nouveaux défis au niveau professionnel. Bien sûr, je regrette de ne pas avoir trouvé un master tel que je l’imaginais sur Toulouse mais par contre, Albi (ville située dans le Tarn à proximité de Toulouse) m’a également bien accueilli pendant deux années pour mes études.

C’est pour cela que j’ai postulé pour le master Stratégies Culturelles Internationales dans le Centre Universitaire Jean François Champollion où j’ai passé d’excellentes années et fait la connaissance de collègues formidables.

Et mon stage ?

Je dois avouer que je n’aurais pas pu tomber mieux, sur un endroit magnifique comme celui-ci. Après beaucoup d’incertitudes quant à mon retour en Colombie ou l’envie de rester en France pour enrichir mon parcours professionnel, le service des Relations Internationales de l’Université Toulouse II Jean Jaurès m’a accueilli au sein d’une équipe qui est devenue pour moi une famille.
C’est une jeune femme sympathique et professionnelle qui est à la tête du département depuis 6 ans avec des résultats incroyables pour l’Université.

Elles peuvent varier selon le programme du département, c’est-à-dire que je fais un peu de tout mais la mission la plus importante est la mise en réseau d’un onglet sur le site web précisant les réseaux étudiants internationaux dans lesquels est membre l’Université Toulouse II Jean Jaurès. La mission me permet aussi de faire de la veille sur les possibles réseaux qui peuvent intéresser l’Université surtout ceux du continent Sud-Américain (Universités, projets, communautés académiques).

Finalement, je n’ai pas grande chose à vous dire à propos de mon stage puisque je l’ai commencé il y a trois semaines mais par contre au niveau de l’équipe de travail je peux vous dire que je suis bien accueilli et je me suis déjà bien adapté à l’ambiance (grâce en partie à la pause café journalière durant laquelle je peux connaître chaque fois un peu plus les membres du département). Récemment, toute l’équipe s’est inscrite à un marathon caritatif (pour les arbres du canal du midi). Cela s’est révélé très amusant car je n’avais jamais couru 5 Kms de ma vie. Il faut dire également que la responsable de cette course d’équipe m’a bien soutenu et nous avons passé un moment très agréable ensemble.

Toulouse et l’UT2 sont désormais mes deux endroits préférés où je suis en train d’écrire ma propre histoire qui déclenchera sans doute soit mon retour en Colombie soit une prolongation du séjour dans mon pays d’accueil si je trouve du travail !

 

Plus d’infos
Site web Université de Toulouse II  – rubrique internationale