Emmie, Master 2 Sciences Politiques de l’Europe
J’ai fait mes trois années de licence en Histoire à Albi et ensuite un master « Politique et société en Europe » à Nantes. Je suis actuellement en deuxième année de master en Sciences politiques de l’Europe.
Pour la licence, j’avais envie d’aller dans une petite faculté pour son côté rassurant. C’est vrai que Toulouse est très grande et que ça fait un peu peur. Au début je pensais peut-être y rester pour une année seulement, mais ça s’est bien passé. De plus les loyers sont peu élevés, ce qui est une réelle facilité de vie, la fac est petite ce qui nous permet de rencontrer des personnes de différents horizons, par exemple d’autres filières. Enfin, il y a de bons professeurs, je suis vraiment contente de mes années licence à Champollion.
Je ne savais pas du tout ce que je voulais faire à mon entrée en licence. Je savais juste que je ne voulais pas faire de la recherche. J’y suis allée sans vraiment envisager un métier et finalement, je me retrouve en Sciences politiques.
C’est un domaine vraiment intéressant car très varié. J’étudie autant la philosophie politique que la politique publique. On passe de la théorie au concret, on ne s’ennuie jamais. C’est comme en Histoire, on voit beaucoup de choses. En effet, en licence d’Histoire, on voit du Droit, de la Politique, du Social, de l’Art, de la Géographie, de la Géopolitique en première année ou des Lettres. Ça permet de comprendre la société dans laquelle on vit, c’est important. Dans mon master, on est douze étudiants et nous sommes 3 ou 4 à venir d’un parcours d’Histoire.
J’ai toujours aimé l’histoire. Au début, je m’intéressais au patrimoine mais au fil de mes rencontres, on m’a dit que c’était un secteur bouché. J’ai surtout fait cette licence pour avoir une bonne culture générale.
La licence histoire est très utile pour les Sciences politiques, pour la culture générale bien sûr mais aussi pour comprendre pourquoi un pays fonctionne de telle ou telle manière. Puis, il ne faut pas oublier l’apport de l’Histoire sur la politique actuelle. De plus, la licence d’Histoire nous apporte de la rigueur dans le travail : il faut toujours démontrer ce qu’on dit, ce qui n’est pas forcément le cas dans d’autres domaines d’études.
Je n’ai pas rencontré de difficultés dans mon parcours et je n’ai pas constaté beaucoup de changements entre ma licence et mon master. Je me suis plutôt bien trouvée dans les différents domaines étudiés. Je n’ai donc pas connu de réorientation.
Pour l’instant, je n’envisage pas de faire une thèse, je pense que je ferai peut-être une autre deuxième année de master tournée vers les Relations Internationales. Ensuite, dans l’idéal, je passe les concours de la fonction publique pour travailler pour le Ministère des Affaires étrangères. En attendant, je dois rendre mon mémoire en septembre.
Louis, Master journalisme
J’ai décroché une licence d’Histoire en 2013 à Champollion, un master 1 en Sciences Politiques en 2014 à l’Université Toulouse 1, un master 2 métiers du journalisme en 2015 à l’Université Montpellier 1. Pour cette année, je suis en master 1 MEEF Histoire/Géographie.
J’ai choisi Champollion parce que j’habitais Albi et que l’université me proposait une licence d’Histoire et une prépa Science po. J’en suis extrêmement satisfait.
Je suis allé en licence d’Histoire parce que j’adorais (j’adore toujours) l’Histoire. J’ai élaboré mon projet professionnel au cours de ma licence.
La licence m’a apporté une certaine maturité,une approche, une certaine rigueur universitaire, une méthodologie pour travailler et bien sûr, un immense savoir en Histoire.
Personnellement, le passage en master fût compliqué car j’ai dû m’ouvrir rapidement à d’autre matières des Sciences sociales (Socio, Droit). Cependant, Champollion et ses professeurs nous ont tellement accompagné (pour ne pas dire « bassiné » …!) dans la méthodologie, que ce passage n’a pas été un saut dans le vide. Mon parcours n’a pas été difficile car je l’ai construit un peu au gré du vent. Le seul moment de doute fût les sélections en master 2 qui ont été le seul choix à demi imposé dans mon cursus.
Le monde du journalisme est en pleine mutation, il est donc plus difficile d’y rentrer. En essayant de m’y frayer un chemin, j’en profite pour tenter le CAPES.
Paul, manager d’un projet collaboratif
Je suis manager d’un projet collaboratif entre un laboratoire de recherche publique et une entreprise pharmaceutique. Mon employeur est l’Institut National de la Science et de la Recherche Médicale (INSERM). J’ai donc commencé mes études supérieures par une licence d’Histoire à l’université Jean-François Champollion à Albi. A la suite de cette licence, je me suis inscrit en master à l’université Toulouse II Le Mirail. Là, j’ai effectué une année Erasmus à l’université de Bath en Angleterre dans le département des Études Européennes, puis une année supplémentaire à Manchester pour achever mon mémoire de M1 sur la Révolution Industrielle, sous la direction de Jean-Marc Olivier. Après avoir validé ma première année de master, j’ai décidé de m’orienter dans la gestion de projets avec le master professionnel « Études Européennes » d’Aix-en-Provence. A l’automne 2013, mon cursus universitaire s’achevait et j’entrais dans le monde professionnel.
Si au départ je souhaitais partir sur Toulouse, j’ai vite apprécié les atouts de la ville d’Albi et de son université. Je garde de très bons souvenirs de mes années au CUFR. Selon moi, l’université d’Albi possède de grands atouts pour une petite fac. D’abord sa taille, facilitant les échanges entre étudiants et professeurs. Ensuite la qualité des cours, les professeurs sont exigeant et placent la barre plus haute que dans d’autres universités. Enfin, le dense réseau associatif : j’ai eu l’opportunité de m’occuper d’associations qui m’ont grandement influencé dans mon cursus et ma recherche professionnelle. En dernier point, je soulignerais la qualité des infrastructures de la faculté, c’est pour moi aussi important que le reste. Au final, c’est surtout le fait d’avoir saisi les nombreuses opportunités que propose l’université (Erasmus, vie associative) qui m’ont permis de me décider sur ce que je souhaitais vraiment faire.
Ce que la licence d’Histoire m’a surtout apporté ? L’esprit d’analyse et de synthèse, une rigueur autant sur la forme que sur le fond lorsque je rédige un document. Cela peut paraître simple, mais si vous saviez le nombre de personnes qui sont incapables de mettre des références, de citer proprement leurs sources, de faire un plan clair et cohérent ou bien de faire la différence entre un sommaire et une table des matières… Je rajouterai aussi la notion d’impartialité face à une situation. Le manichéisme n’est jamais l’approche idéale pour un historien, il ne faut pas hésiter à changer de points de vue face à un problème donné. Tout cela forme une boite à outils et, dans le cadre de mon travail, il ne se passe pas un jour sans que j’aie besoin d’aller y puiser.