Pierre Borel :
C’est un scientifique qui naît au début du XVIIe siècle à Castres. Il commence tout d’abord des études de médecine à l’instar de son père, Jacques Borel. Il appartient à la petite bourgeoisie mais il désire s’élever au sein de la société. Néanmoins, le fait qu’il soit de confession protestante l’empêche d’être reçu comme docteur en médecine à l’Université de Montpellier ou de Toulouse. Il réussit par ailleurs à être accepté le 14 mai 1643 par l’Université de Cahors, plus tolérante, et retourne par la suite à Castres pour exercer son métier. Grâce à son réseau, il intègre l’Académie de Castres et participe aux débats. Il quitte cette ville pour la capitale parisienne, et devient médecin du roi en 1655. Finalement, il retourne dans sa ville natale, où il finit ses jours le 14 septembre 1671. Les historiens présentent ce scientifique comme un esprit curieux dont les travaux en sont le reflet. Il anticipe la conception des premiers microscopes et des découvertes astronomiques, qui sont des innovations fondamentales.
Pierre de Fermat :
C’est un scientifique, mathématicien français né en 1598 dans le Tarn et Garonne (Beaumont-de-Lomagne). Après avoir obtenu son diplôme, il entreprend une carrière juridique pendant environ 25 ans. Durant cette période, Fermat ne publiait que très peu de travaux. Il ne souhaitait les partager qu’aux personnes intéressées car il n’avait aucune volonté d’être connu. Fermat a entretenu des liens épistolaires avec de grands scientifiques français comme Blaise Pascal, Emmanuel Maignan ou René Descartes. Fermat a tout de même demandé à Blaise Pascal de publier ses travaux et recherches sans que son nom ne soit jamais mentionné. D’abord tenté, celui-ci décline la proposition. Il meurt de vieillesse le 12 janvier 1665 à Castres et est enterré à Toulouse.
Emmanuel Maignan :
C’est un théologien catholique de l’ordre des minimes, et un physicien français du XVIIe siècle né à Toulouse le 17 juillet 1601 et mort le 29 octobre 1676. A dix-huit ans, il rejoint l’ordre des minimes où on lui enseigne la philosophie d’Aristote, mais il est favorable au principe de l’expérimentation appliquée aux sciences. En 1636, il est appelé à Rome pour y enseigner les mathématiques au couvent de la Trinité-des-Monts ; il y reste quatorze ans. En 1650, il est nommé supérieur provincial, mais au terme de cette fonction, le roi Louis XIV l’invite à Paris après avoir vu ses machines et ses curiosités. Cependant, après cette expérience, il demande l’autorisation de passer le reste de sa vie isolé dans un couvent. Il est reconnu comme l’un des meilleurs mathématiciens, à l’instar de Pierre de Fermat.
Marin Mersenne :
C’est un philosophe et religieux français du XVIIe siècle. Il fait ses études dans un collège jésuite du Nord du Royaume de France, et intègre l’ordre des Minimes en 1611. Il a instauré un contexte propice à la fondation de l’Académie des Sciences en 1666 par J.-B. Colbert depuis son couvent parisien. Marin Mersenne a joué un rôle important dans la révolution scientifique (il a d’ailleurs été nommé « secrétaire de l’Europe savante » puisqu’il a entretenu des relations épistolaires avec de grands scientifiques comme Descartes, Galilée, ou encore Fermat. Il a œuvré pour la vulgarisation scientifique, notamment en imprimant Les Méditations de Descartes à Paris. Il meurt finalement en 1648.