Géocentrisme : théorie tirant son origine du philosophe grec Aristote, qui tend à croire que la Terre se situe au centre de l’univers. Cette vision domine jusqu’aux travaux de Copernic datant du XVIe siècle. Ce courant appartient à l’enseignement scolastique.
Héliocentrisme : théorie qui s’oppose au géocentrisme puisqu’elle tend à croire que le Soleil se situe au centre du système solaire, et que les astres sont en orbite autour de celui-ci. C’est Copernic qui propose en premier cette hypothèse en opposition au géocentrisme au XVIe, créant des conflits avec l’Eglise catholique.
Lanternistes : Regroupement clandestin des savants des Belles-Lettres de Toulouse. Dans ces réunions, des savants comme Emmanuel Maignan débattent à propos de nouvelles sciences, telles que l’astronomie. Ces réunions furent alors clandestines pour ne pas être soumises au joug ecclésiastique.
République des Lettres : elle désigne les relations épistolaires qu’entretiennent les érudits d’Europe entre eux durant l’époque moderne. Par exemple, Marin Mersenne (1588-1648) et Pierre de Fermat (1601-1665) évoquent l’astronomie au travers de leurs lettres.
Révolution Scientifique : Durant le XVIIe siècle, les sciences ont connu un essor considérable. Des outils d’observation comme les lunettes astronomiques ou encore l’astrolabe ont été développés. De nombreux savants se font connaître pour leurs innovations et leurs découvertes, et représentent alors la “nouvelle astronomie”.
Scolastique : enseignement archaïque développé par l’Eglise. Concernant le domaine de l’astronomie, la scolastique s’appuie sur les idées d’Aristote et de Ptolémée, favorables au géocentrisme durant l’Antiquité. Pour en savoir plus, cliquer sur le lien.