Après leur mutinerie, les soldats du 17e régiment d’infanterie n’acceptent de retourner à leur caserne qu’après avoir obtenu une promesse d’amnistie de la part du gouvernement français. Mais contrairement à ce qu’ils pensent, cette mutinerie va les poursuivre. En effet, en 1914, on leur attribue le statut de « déserteur », pour leur acte passé, statut utilisé par le Gouvernement pour les envoyer, comme nombreux de leurs camarades, dans les premiers assauts de la Première Guerre mondiale.