EUDES D’AQUITAINE. Son déclin face à Charles Martel en deux affrontements : les batailles de Toulouse en 721 et de Poitiers en 732 [2022]


De nos jours, la bataille de Poitiers est perçue à tort par certains comme un affrontement décisif entre un envahisseur musulman qui viendrait anéantir la chrétienté occidentale et le peuple franc qui en serait le protecteur. Il faut cependant nuancer cette version de l’Histoire et déconstruire le mythe historiographique qui s’est construit au fil des siècles autour de la bataille de Poitiers et de la figure de Charles Martel, ainsi qu’autour d’un événement précédent, la bataille de Toulouse. Les historiens William Blanc et Christophe Naudin s’y sont attelés dans un ouvrage publié en 2015, Charles Martel et la bataille de Poitiers : de l’Histoire au mythe identitaire. Ils s’interrogent sur les raisons qui mènent à ces affrontements – en remettant notamment en cause l’aspect religieux bien trop souvent mis en avant – mais aussi sur l’impact postérieur des conflits sur la géopolitique des royaumes francs.

Au début du VIIIe siècle, le Califat omeyyade qui gouverne la civilisation islamique possède un territoire très étendu, obtenu par le biais de nombreuses conquêtes. Il comprend l’Orient, l’ouest de l’Asie centrale, l’Afrique du Nord et une grande partie de la péninsule Ibérique. Après avoir finalement envahi la Septimanie et fait tomber Narbonne en 719, le gouverneur d’Al-Andalous, Al-Samh ibn Malik al-Khawlani, décide de partir à la conquête du monde franc dès 720.

Au même moment, la dynastie mérovingienne à la tête des Francs n’est plus aussi puissante que par le passé. Les rois ont vu leur pouvoir diminuer à mesure que les maires du palais – avant de simples intendants – prenaient place dans les affaires de l’État, jusqu’à diriger à la place du souverain. C’est le cas pour Charles Martel qui dès 717 prend la fonction de maire du palais du royaume de Neustrie et l’année suivante du royaume d’Austrasie. En tant que dirigeant de la Francie, il a pour ambition de réunir le territoire franc qui est morcelé en différentes entités afin de rétablir son unité d’antan. Cela le pousse à agir afin de récupérer, parmi d’autres, le duché d’Aquitaine qui avait pris son indépendance en 720. Cette année-là, le duc Eudes d’Aquitaine avait obtenu sa reconnaissance comme princeps, lui permettant de gouverner de manière autonome et légitime.

LA BATAILLE DE TOULOUSE, UNE VICTOIRE SANS PRÉCÉDENTE POUR EUDES D’AQUITAINE


Eudes d’Aquitaine, qui assiste au pillage de son duché depuis quelques années par des troupes omeyyades, voit en 721 Toulouse se faire assiéger. Il décide alors de mobiliser une armée afin de lever le siège de la ville et de contrer les conquêtes islamiques. Ces dernières ne sont pas simplement faites pour un motif religieux, ainsi, on ne parle pas de conquêtes musulmanes, mais bien de conquêtes islamiques. Les causes de ces invasions sont aussi économiques, politiques et sociales. Les forces d’Eudes n’étant pas suffisantes pour repousser les avancées, ce dernier demande de l’aide à son rival Charles Martel pensant que cette menace omeyyade serait suffisante pour envisager une alliance. Cependant, Charles de son côté ne souhaite pas prendre part au conflit, il préfère voir les troupes islamiques affaiblir le duché d’Aquitaine afin qu’il puisse par la suite s’en emparer avec moins de difficultés.

Eudes d’Aquitaine, simplement accompagné des grands seigneurs aquitains et de leurs troupes, fait ainsi face aux assaillants de Toulouse malgré l’infériorité numérique de leur armée. Après avoir subit une première défaite, les troupes aquitaines lancent un second assaut. Les Omeyyades grisés par leur victoire sont pris au dépourvu et cette charge des Aquitains met fin au siège de Toulouse. Cet événement marque un coup d’arrêt aux conquêtes islamiques qui menaçaient le duché et plus généralement le monde franc. Néanmoins, cela n’arrête pas les Omeyyades dans leur volonté d’envahir le territoire et de piller la Septimanie et certaines régions du duché d’Aquitaine.

La bataille de Toulouse a un écho jusqu’à Rome où elle s’inscrit dans le Liber Pontificalis, la chronique officielle des papes. Le pontife Saint-Grégoire II place Eudes d’Aquitaine comme « le véritable défenseur de la chrétienté » d’après les mots de Geneviève Bührer-Thierry et Charles Mériaux. Cependant, c’est un affrontement qui se retrouve effacé par Charles Martel qui souhaite mettre en avant sa propre victoire lors de la bataille de Poitiers, et prendre sa place de sauveur de l’Église. Par la suite, les Carolingiens vont aussi avoir à cœur de mettre au second plan l’affrontement de Toulouse, afin d’appuyer le prestige de leur dynastie avec la figure de Charles Martel et ses supposés exploits.

Carte des raids islamiques du début du VIIIe siècle issue de l’ouvrage de Bührer-Thierry G., Mériaux C., La France avant la France, 481-888, Belin, p.307

LA BATAILLE DE POITIERS, L’AFFIRMATION DE CHARLES MARTEL


Un peu moins de dix années après leur défaite à Toulouse, les Omeyyades – qui pendant tout ce temps avaient continué leurs conquêtes et leurs razzias – auraient décidé en 730 de faire un raid pour amasser des butins en direction de Tours avec pour objectif d’atteindre la basilique de Saint-Martin afin de piller ses trésors et ses reliques. Les troupes islamiques envahissent alors l’Aquitaine et la Gascogne en 731. Ils prennent d’assaut Bordeaux qu’ils pillent et saccagent. Eudes d’Aquitaine tente de stopper l’avancée en vain. Il n’a pas d’autre solution que de passer un accord avec Charles Martel pour que ce dernier vienne en aide aux Aquitains. En échange, Eudes soumet son territoire à l’autorité franque.

La bataille de Poitiers, que l’on peut aussi appeler bataille de Tours en raison de la direction que prenaient les Omeyyades, se serait déroulée aux alentours de 732 ou 733, dans un lieu qui reste encore indéterminé. Charles Martel intercepte les troupes omeyyades avec l’armée franque qu’il s’est constituée dès les années 720 en prévision de nouvelles invasions. L’affrontement donne les Francs vainqueurs. Les musulmans qui après une première journée s’étaient repliés face aux lourdes pertes qu’ils subissaient, s’enfuient vers les Pyrénées afin de conserver les butins amassés jusqu’alors.

C’est une bataille qui se veut comme une riposte défensive à un raid plutôt qu’à un arrêt des invasions islamiques en Gaule. C’est toutefois la fin des incursions par la voie d’Aquitaine puisque par la suite, les raids se tournent vers le Rhin. Ce n’est donc pas un départ définitif des musulmans, mais plutôt la mise en place d’une opposition franque systématique. Comme évoquée précédemment, la bataille de Poitiers est placée par certains comme un conflit religieux entre Chrétiens et Musulmans. Elle serait vue comme l’affrontement qui vit triompher la civilisation chrétienne face à l’invasion musulmane alors que ce n’est pas le cas. C’est une bataille qui pour les contemporains n’est pas aussi importante que ce que certains, adeptes du roman national – l’Histoire de France avec une lecture biaisée des événements qui sert à émuler le peuple français – semblent vouloir faire croire. Il faut attendre quelques siècles pour que soient retranscrits ces événements et ce n’est que bien plus tard que cette bataille de Poitiers fut utilisée afin d’inciter à la cohésion nationale face à un passé orienté.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-9-edited.png.

Charles de Steuban, Bataille de Poitiers, huile sur toile, 1837, musée de l’Histoire de France, Versailles.

Ce tableau est commandé par Louis-Philippe, roi de France (1830-1848) dans le but de mettre en avant une idée de conflit entre deux mondes, deux civilisations, les chrétiens contre les musulmans. La réalité y est déformée, les Francs arborent de nombreux insignes chrétiens et combattent sous une croix comme s’ils se sacrifiaient pour la Chrétienté face aux hordes musulmanes désordonnées. Au cours de l’Histoire, cette bataille n’a pas toujours eu un écho aussi important que de nos jours. Cette peinture est ainsi l’une des seules œuvres représentant cet affrontement.

LE DÉCLIN D’EUDES D’AQUITAINE FACE À CHARLES MARTEL


Alors qu’à première vue nous pouvons penser que ce sont les Omeyyades qui ont le plus perdu à la suite de ces affrontements, c’est en fait Eudes d’Aquitaine qui se retrouve en difficulté. Son duché qui se faisait piller depuis les années 720, voit l’augmentation de la violence et de l’ampleur des razzias islamiques. C’est ce qui l’oblige à demander de l’aide à son rival Charles Martel en échange de la soumission de son territoire face à la Francie. Il perd ainsi le plein pouvoir et l’indépendance de son duché d’Aquitaine. 

Après la bataille de Poitiers de 732 qui voit Charles Martel triompher, les tentatives de conquêtes omeyyades se transforment en razzias qui sont systématiquement repoussées par les Francs. Cela facilite l’affirmation et la légitimité de la dynastie carolingienne dans la prise du pouvoir, puisqu’elle se placent comme la protectrice du peuple chrétien face à la menace omeyyade.

Il faut nuancer la vision que nous pouvons avoir de la figure de Charles Martel. Ce dernier n’est pas le sauveur de la Chrétienté comme il l’est mentionné de nombreuses fois dans des ouvrages appuyant le roman national. La figure de Charles Martel est de nos jours très populaire alors que certains de ses contemporains le percevaient comme un pilleur d’Église et un usurpateur. C’est un personnage qui, à de nombreuses reprises, a pris les richesses de l’Église afin de financer ses troupes et peut-être aussi pour soudoyer financièrement des puissants – toujours dans le but d’affirmer sa puissance. Sa victoire face aux musulmans à la bataille de Poitiers lui à tout de même permis l’affirmation de son pouvoir sur les royaumes francs tout en se plaçant comme le défenseur de l’Église et de la foi chrétienne. Pour ce qui est de l’étiquette d’usurpateur, c’est en raison du rôle qu’il a eu – avec ses prédécesseurs – dans la prise du pouvoir des maires du palais sur les souverains mérovingiens. En outre, l’iconographie qui s’est constituée autour de la figure de Charles Martel à travers les âges est assez faible, preuve en est que son importance n’était pas aussi significative que sur les derniers siècles.

Carte du royaume de Francie à la fin du règne de Charles Martel issue de l’ouvrage de Bührer-Thierry G., Mériaux C., La France avant la France, 481-888, 2019, p.313

POUR ALLER PLUS LOIN


Les conquêtes arabo-musulmanes : une émission France Culture réalisée par Aude-Émilie Judaïque en 2015.

Charles Martel et la bataille de Poitiers : de l’histoire au mythe identitaire : une conférence de William Blanc et Christophe Naudin sur France Culture datant de 2018. Elle reprend les grands axes qui sont développés dans le livre éponyme écrit par les deux historiens.

Le pape face à l’Islam au VIII siècle : un article de Michel Rouche, dans la revue Mélanges de la Casa de Velàzquez, publié en 1996.

BIBLIOGRAPHIE


BLADE J.F., Eudes, duc d’Aquitaine, Toulouse, 1886-1896

BLANC W., NAUDIN C., Charles Martel et la bataille de Poitiers : de l’histoire au mythe identitaire, Paris, 2015

BÜHRER-THIERRY G., MERIAUX C., La France avant la France 481-888, Paris, 2019

GUICHARD P., Al-Andalus, Paris, 2011

ROUCHE M., L’Aquitaine des Wisigoths aux Arabes, 418-781 : naissance d’une région, Édition de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales : Édition J. Touzot, Paris, 1979

AUTEURS DE L’ARTICLE


DESCOMBES Tristan, HOUSSIERE Gatihopuariki, MISONNE Louis, MOUTIER Chloé, SMAILI Nasro, VOIZEUX Antoine


2022

Benoît XII et la papauté d’Avignon [2022]

Qui est Benoît XII ?

Photographie du gisant de Benoît XII, Cathédrale de Notre-Dame-des-Doms, Avignon

Benoît XII est avant tout Jacques Fournier. Né vers 1285 et mort en 1342, il est originaire de la ville de Saverdun et a grandi au sein d’une modeste famille. Il est notamment influencé par son oncle, Arnaud Novel, un moine cistercien. Jacques Fournier devient abbé de Sainte-Marie de Fontfroide puis évêque de Pamiers. Sa réputation d’homme rigoureux attire les faveurs du pape ; ainsi, Jean XXII le nomme cardinal. En raison de sa qualité de membre de l’ordre des cisterciens, il est surnommé le « cardinal blanc », notamment en référence à l’habit blanc porté au sein de l’organisation religieuse. Il est élu 197e pape par le Collège des cardinaux en 1334. Le nom de Benoît XII est choisi en hommage à Benoît de Nursie, patron de l’ordre cistercien.

Pourquoi à Avignon ?

Photographie du Palais des Papes, Avignon – Crédits : Avignon Tourisme

La papauté romaine s’installe à Avignon à partir de 1309 avec Clément V. En outre, six papes résident à Avignon entre 1309 et 1378. Benoît XII est le troisième pape d’Avignon. Une rivalité s’installe entre la papauté romaine et Philippe le Bel, roi de France, au sujet de la crise des Templiers. Il s’agit donc au départ d’une solution temporaire pour rapprocher la papauté de la royauté française. Benoît XII a exercé une influence significative dans la région occitane par ses volontés de réformes religieuses, mais aussi quand il n’est encore que l’évêque Jacques Fournier, à travers l’inquisition qu’il organise partout dans la région occitane afin de se débarrasser des vestiges de la foi cathare, alors encore très présente.

Influence locale, de « Jacques Fournier » à « Benoît XII (1334-1342) »

Enluminure inquisitoire représentant deux templiers subissant le châtiment du feu – Chroniques de France ou de Saint-Denis, XII – XVe siècles

En tant qu’évêque, soit avant son mandat pontifical, Jacques Fournier passe le plus clair de son temps à chasser la foi cathare, alors considérée comme une hérésie et ayant subi une croisade à son encontre un siècle plus tôt. Il participe à l’inquisition cathare dans la région occitane, ce qui lui vaut le surnom « d’inquisiteur ». Il est en général plutôt indulgent et tend à pardonner les cathares pour leurs « péchés hérétiques ». Étant originaire de la région, il connait la langue d’oc, ce qui le rapproche des fidèles locaux qui ont plus tendance à avouer leur profession cathare à une personnalité ecclésiastique à la culture locale.

Lorsque Jacques Fournier devient le pape d’Avignon en 1334, il choisit de se faire appeler Benoît, le douzième du nom. Benoît XII a une réelle ambition de réformer la papauté selon les préceptes de l’ordre cistercien. Il impose notamment une instruction des abbés plus stricte en matière de théologie. Dans sa bulle pontificale, publiée en juillet 1335 et dénommée Fulgens sicut stella matutina, soit « Brillant comme l’étoile du matin, » il expose son envie de se rapprocher de la mendicité, de la modestie et surtout de donner un rôle plus important aux clercs sur le rapport entre eux et leurs fidèles.

Influence de la papauté d’Avignon en Europe

Enluminure sur la bataille de Crécy (26 août 1346) opposant Français et Anglais pendant la guerre de Cent Ans – Chroniques de Jean Froissart

Benoit XII joue également un rôle significatif dans le début de la Guerre de cent ans, un des conflits les plus célèbres du Moyen Âge opposant les royaumes de France et d’Angleterre. Dans une volonté de préserver la paix entre les deux royaumes chrétiens, Benoît XII envoie plusieurs légats pontificaux aux rois. Ces derniers parviennent à obtenir un accord pour une trêve fragile qui devient effective en début d’année 1338 et qui est relativement respectée par les deux parties jusqu’à la mort de Benoît XII en 1342.

La papauté d’Avignon, sous Benoît XII, démontre aussi son aura dans le domaine judiciaire, notamment dans le cadre du conflit entre le royaume de Pologne et l’ordre teutonique, éternels rivaux géopolitiques. Lors du procès pontifical de Varsovie en 1339, Benoît XII parvient à mettre suffisamment de pression à l’ordre religieux pour que ces derniers réparent leurs exactions commises en terres polonaises, sous peine d’excommunication. Cet événement reflète l’influence que pouvait exercer la papauté d’Avignon sous Benoît XII, et ce, même à l’autre bout du monde chrétien.

Badoc Benoît, Boulanger Lily, Esteves Carlos, Garcia Alexandre.

Bibliographie

I. Un rayonnement affirmé dans le comtat Venaissin

  • Ouvrages généraux
    • MOLLAT Guillaume, 1965, Les Papes d’Avignon (1305-1378), Paris : Edition de Letouzey et Ané, 623 pages.
    • TANASE Thomas, 2019, Histoire de la papauté en Occident, Paris, Edition de Gallimard, 587 pages.
    • PALADILHE Dominique, 2008, Les papes en Avignon, Paris : Edition de Perrin, 349 pages.
    • CHAVE Isabelle, 2018, Avignon et Comtat Venaissin : empreinte et influence de la papauté : XIXe – XVIIIe siècle, Paris, Edition de la Société française d’archéologie, 336 pages.
  • Ouvrages spécialisés
    • COLOMBE Gabriel, 1939, Le palais des papes d’Avignon, Paris, Edition de Henri Laurens, 120 pages.
    • TROTTMANN Christian, 1995, La vision béatifique : des disputes scolastiques à sa définition par Benoît XII, Rome, Edition de l’Ecole française de Rome, 899 pages.
    • BONIFACE Xavier & BETHOUART Bruno, 2012, Les chrétiens, la guerre et la paix : de la paix de Dieu à l’esprit d’Assise, Rennes : Edition des Presses universitaires de Rennes, 372 pages.

II. Une influence qui s’étend à la région occitane…

  • Ouvrages généraux
    • TANASE Thomas, 2019, Histoire de la papauté en Occident, Paris, Edition de Gallimard, 587 pages.
    • VAN DE MEER Frédéric, 1965, Atlas de l’ordre cistercien, Paris : Bruxelles, Edition de Sequoia, 308 pages.
    • PALADILHE Dominique, 2008, Les papes en Avignon, Paris : Edition de Perrin, 349 pages.
    • BONIFACE Xavier & BETHOUART Bruno, 2012, Les chrétiens, la guerre et la paix de la paix de Dieu à l’esprit d’Assise, Rennes : Edition des Presses universitaires de Rennes, 372 pages.
    • MOLLAT Guillaume, 1965, Les Papes d’Avignon (1305-1378), Paris : Edition de Letouzey et Ané, 623 pages.
  • Ouvrages spécialisés
    • DUVERNOY Jean & LE ROY LADURIE Emmanuel, 2004, Le registre d’inquisition de Jacques Fournier (évêque de Pamiers), 1318-1325, Paris, Edition de Claude Tchou, 1346 pages.
    • BUENO Irene, 2015, Defining heresy: inquisition, theology, and papal policy in the time of Jacques Fournier, Leiden, Boston (Massachusetts), Edition de Brill, 371 pages.
  • Articles
    • LAURENDEAU Danielle, 2010, « Le village et l’inquisiteur : Faire parler et savoir taire au tribunal d’Inquisition de Pamiers (1320-1325) », Histoire & sociétés rurales, Volume 34, pages 13 à 52.
    • PIRON Sylvain, 2008, « Un avis retrouvé de Jacques Fournier », Médiévales, Volume 54, pages 113 à 134.

III. …voire dans toute l’Europe chrétienne

  • Ouvrages généraux
    • TANASE Thomas, 2019, Histoire de la papauté en Occident, Paris, Edition de Gallimard, 587 pages.
    • LEMAS Nicolas, 2017, La Guerre de Cent Ans, Malakoff, Edition d’Armand Colin, 231 pages.
    • PALADILHE Dominique, 2008, Les papes en Avignon, Paris : Edition de Perrin, 349 pages.
    • BONIFACE Xavier & BETHOUART Bruno, 2012, Les chrétiens, la guerre et la paix de la paix de Dieu à l’esprit d’Assise, Rennes : Edition des Presses universitaires de Rennes, 372 pages.
    • MOLLAT Guillaume, 1965, Les Papes d’Avignon (1305-1378), Paris : Edition de Letouzey et Ané, 623 pages.
    • GALLAND Bruno, 1998, Les Papes d’Avignon et la maison de Savoie : 1309-1409, Edition de Rome : Ecole française de Rome, 512 pages.
  • Ouvrages spécialisés
    • GUILLEMAIN Bernard, 1966, La cour pontificale d’Avignon : 1309-1376, étude d’une société, Paris, Edition de Boccard, 809 pages.
    • MAHN Jean-Berthold, 1949, Le pape Benoît XII et les cisterciens, Paris, Edition de H. Campion, 150 pages.
  • Article
    • GOUGUENHEIM Sylvain, 2008, « Le procès pontifical de 1339 contre l’Ordre Teutonique », Revue historique, Volume 647, pages 567 à 603.