La vicomté de Lautrec [2022]

Au Moyen-Âge, de profonds changements politiques, culturels ou religieux ont lieu dans le Languedoc. Une cité du nom de Lautrec s’affirme et se retrouve au premier plan dans la géopolitique du Midi. La vicomté de Lautrec de par sa position stratégique dans la région mais aussi de par des stratégies matrimoniales ou religieuses, occupe une place importante dans la diplomatie languedocienne. A la tête de la vicomté, la famille des de Lautrec parvient à s’imposer au milieu de deux familles puissantes, les Raimondins de Toulouse et les Trencavel de Carcassonne. La vicomté pendant plus de quatre siècles, de sa création en 989 jusqu’à son rattachement au domaine royal en 1338, se retrouve au cœur des changements qui ont lieu dans le Languedoc de la période féodale. 

Il est possible de se demander si la famille vicomtale des de Lautrec arrive à s’ancrer dans un territoire leur  permettant d’émerger comme puissance politique régionale dans le contexte féodal particulier du Languedoc.


L’origine de la famille des De Lautrec 

A l’origine, la vicomté de Lautrec était administrée par une viguerie carolingienne, c’est-à-dire une juridiction administrative exercée par un représentant local du pouvoir royal. Ces représentants du pouvoir royal étaient appelés des missi dominici. Au cours du Xème siècle un système féodal se met en place progressivement dans le territoire. En effet, le pouvoir se recentre autour de familles.

La famille des Lautrec s’installe dans la vicomté dans la première moitié du Xème siècle lorsque Bernard Ier devient missi dominici du territoire. Il est vicaire et avoué du comte de Toulouse à partir de 918. A sa mort, il partage ses états entre ses deux fils : Aton I et Sicard I. Aton Ier est la souche de la famille Trencavel ; il obtient la partie septentrionale, ce qui va former la vicomté d’Albi. Son frère, Sicard Ier, obtient la partie méridionale qui fût désignée comme vicomté de Lautrec. C’est donc à partir de Sicard Ier que la vicomté est administrée par la famille de Lautrec


L’influence des de Lautrec dans la géopolitique du Languedoc (1080-1209)

La famille des de Lautrec parvient à se lier avec de puissantes familles voisines à la manière du mariage entre Sicard V et Adélaïde Trencavel ou le supposé mariage d’un membre de la famille de Lautrec, à Alix, l’une des filles du comte de Toulouse. Ainsi, la vicomté de Lautrec prend largement en puissance au cours du XII siècle. 

Elle prend de l’importance sur deux plans bien distincts: son rôle dans la géopolitique du Languedoc et son importance sur le pouvoir spirituel. Elle a désormais un poids important dans la géopolitique régionale. En effet, elle contracte des alliances avec de puissants nobles (Trencavel, Raimondins), a la capacité d’intervenir dans des conflits armés et même d’en être les médiateurs. En effet, Sicard IV affronte les Trencavel dès 1141, pourtant la vicomté tente d’apaiser la situation entre les Raimondins et les Trencavel seulement trois ans plus tard. Autre élément marquant de la puissance des vicomtes au XII siècle, les de Lautrec joue un rôle important dans la convention d’Albi de 1191, pour établir une paix entre les seigneurs albigeois  dans une atmosphère de fortes tensions. 

Sur le plan religieux, la vicomté développe une grande influence. En effet, les vicomtes construisent des abbayes à la manière de celle de Vielmur, à la tête desquelles, ils placent des membres de leur famille. Mais le pouvoir spirituel de la vicomté ne s’étend pas seulement à un niveau local, mais aussi régional avec le placement de certains fils de vicomte, au poste d’évêque, tel Frotard II, évêque d’Albi de 1062 à 1083. Signe de leur pouvoir spirituel, leur invitation au concile de Lombers en 1165 pour tenter de mettre fin à l’hérésie qui se développe dans le Languedoc: le catharisme. 

L’institution ecclésiastique est alors primordiale pour la famille, elle utilise ces investitures pour accroître son influence. En effet, les postes religieux  possédés par les De Lautrec ont également un aspect politique qui permet à la vicomté de consolider leur  pouvoir et leur  influence dans la région.


La croisade contre les cathares (1209-1229) 

La croisade Albigeoise (1209-1229) marque un véritable tournant dans la géopolitique du Languedoc. L’hérésie cathare qui s’est développée dans le Languedoc est fortement condamnée par la papauté qui lance alors la croisade albigeoise. Une guerre éclate entre les seigneurs septentrionaux qui combattent cette hérésie et certains des grands seigneurs languedociens  qui prennent les armes pour défendre leur territoire et les populations cathares. 

La vicomté de Lautrec adopte une politique différente durant cette croisade. En effet les deux frères, Sicard VI et Bertrand Ier, alors à la tête de la vicomté, ne défendent pas le même camp. Sicard VI, épouse Agnès Mauvoisin, parente de Bouchard Marly, un  lieutenant de Simon de Montfort (chef de file des croisés). Il soutient dans un premier temps la croisade. Bertrand Ier lui se rallie aux côtés des grands seigneurs languedociens considérant la croisade comme une agression à ses prérogatives seigneuriales. Ainsi les vicomtes de Lautrec jouent un rôle politique différencié se trouvant  dans les deux camps rivaux lors de la croisade. 

Après les victoires du comte de Toulouse sur l’armée croisée (1224), Sicard VI décide de changer de camp et soutient lui aussi les seigneurs languedociens. Il continue de les soutenir même lorsque le roi Louis VIII prend part à la croisade en 1226. Le traité de Meaux en 1229 marque la fin de la croisade, les seigneurs du Languedoc sont défaits. Sicard VI grâce à ses relations avec les croisés parvient à garder ses terres, alors que son frère Bertrand Ier a dû attendre 1235, pour pouvoir retrouver sa part de la vicomté. Ainsi le redimensionnement politique du Languedoc après la croisade albigeoise a peu d’effet sur la vicomté de Lautrec. Ainsi la souplesse politique des vicomtes permet à la maison de ne pas être dépossédée, comparée à d’autres maisons comme les Trencavel ou les de Minerve, qui suite à la croisade perdent la totalité de leur fief. Néanmoins progressivement la vicomté est entourée de seigneurs étrangers comme les de Monfort de Castres. 


Un territoire imposant perdant de son influence (1280-1338)

Suite à la croisade albigeoise qui redimensionne et entraîne une profonde mutation politique du Languedoc, les vicomtes Lautrécois arrivent tout de même à se maintenir dans le jeu politique. En effet, les vicomtes réussissent grâce à des politiques matrimoniales à agrandir leur territoire et leur privilège dans la région. Le territoire atteint son apogée  en 1306 avec le mariage de Béatrix II de Lautrec au vicomte de Lomagne, Bertrand de Got. La vicomté Lautrécoise a  alors sous son contrôle  tout le territoire entre les rives sud du Tarn, du Thoré, de l’Agout, de la Montagne Noire jusqu’à Puylaurens et à la limite du Lauragais du Nord. 

Regroupement territorial des principautés du Sud-Ouest et du Languedoc aquitains en 1306 – source: Zalmen Ben-Nathan Philippe, La vicomté de Lautrec au Moyen âge: seigneurs, bourgeois et paysans en Albigeois, GERALH, 2011

Mais, 1306 marque une rupture dans l’accroissement de l’influence lautrécoise. L’immixtion royale affaiblit le pouvoir vicomtal. La multiplicité de vicomte par le régime de  codétention de la vicomté entraîne une baisse de la cohésion vicomtale, ce qui permet au  roi de France Philippe le Bel, d’acheter la moitié de la vicomté de Lautrec. Le pouvoir royal s’intéresse alors au positionnement de  la vicomté de Lautrec,  pour son placement stratégique dans le dispositif  défensif  du Carcassonnais. Ainsi, la maison des De Lautrec et le roi de France codétiennent la vicomté jusqu’en 1338, où la part des vicomtes se trouve être spoliée par le roi  au profit du comte de Foix.


Conclusion

Durant quatre siècles, la vicomté lautrécoise fût au centre des développements économiques, religieux et politiques du Languedoc. Venant d’une famille ancienne languedocienne, elle émerge dans le contexte de  la  mutation féodale  du Xe siècle. La famille s’ancre ainsi dans un territoire au centre de nombreuses entités politiques, profitant ainsi des nombreux leviers géopolitiques que leur placement géographique offre. Les  Lautrec utilisent ainsi de nombreuses stratégies pour accroître leur influence et leur richesse avec des alliances matrimoniales, des prises d’investiture religieuse, des alliances politiques et des arbitrages dans différents conflits importants du Languedoc. Malgré la croisade albigeoise du XIIIe siècle, la famille arrive à se maintenir à la tête de la vicomté et parvient même à accroître leur influence et leur territoire dans la sphère régionale.  La vicomté connaît durant la première moitié du XIVe un profond affaiblissement dans son fonctionnement structurel qui permet  l’immixtion de la royauté et l’assimilation des prérogatives vicomtales, mettant progressivement fin à l’indépendance de ces vicomtes en 1338.

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L2: Bigorre Marie – Fourès Mathis

L1: Nonorgues Sarah – Oulmière Quentin- Lajoinie Lina – Delon Mothes Robin – Salvan Marc

Les commanderies templières dans le Languedoc du XI au XIIIe siècle [2022]

Les templiers sont les membres de l’ordre du temple, un ordre religieux et militaire créé en 1129 suite à l’appel à la croisade en 1095. L’objectif était de reprendre Jérusalem tombée aux mains des turcs en 1078. Les templiers devaient rétablir les routes de pèlerinages. Entre 1095 et 1291 neufs croisades ont lieu en Palestine et permettent aux pèlerins chrétiens d’accéder à Jérusalem. En 1291 les templiers sont vaincus lors du siège de saint Jean d’Acre et doivent quitter la Palestine . Cet évènement conduisit à la dissolution de l’ordre en 1312 par le pape Clément V et à leur arrestation puis condamnation à mort par Philippe IV. Les templiers vivaient dans un lieu de vie appelé commanderie qui servait de monastère et de lieux d’accueil pour les pèlerins. Créées durant l’âge d’or des templiers entre le XIIe et le XIVe siècles lors du règne des Capétiens, ces commanderies étaient financées par des dons. Elles se sont implantées un peu partout en Europe, surtout en France dans la région du Languedoc comme par exemple celle de Le Cambon-du-Temple dans la commune de Fraysse dans le Tarn qui est une commanderie templière en 1179 puis hospitalière 1312 après le Concile de Vienne.

Les commanderies templières fonctionnaient comme des fermes pour fournir des fonds pour les opérations militaires de l’ordre. Ils s’installent près des axes économiques et n’ont pas de vocation militaire. Les commanderies servaient ainsi à loger les templiers et à leur permettre de prier via la chapelle des commanderies. Ces commanderies s’organisaient selon une hiérarchie stricte, elles appartenaient d’abord au grand maître des templiers mais étaient dirigées directement par le commandeur de la commanderie. D’autres templiers pouvaient avoir des rôles précis comme l’intendant, le maréchal ou le chapelain. Les templiers avaient plusieurs moyens d’acquérir ces terres. La plus commune était l’achat comme pour la vente de la seigneurie d’Arné aux templiers de Boudrac en 1260 mais une partie provenait des dons notamment des riches familles de l’époque comme celle du comte de Comminges. Elles pouvaient provenir d’échanges pour regrouper les parcelles dans lesquelles des services furent rendus. Les templiers recevaient aussi des serviteurs pour faire fonctionner ces commanderies. Elles avaient ainsi une place très importante au niveau local.

 Les templiers ont de nombreuses influences dans le monde médiéval, notamment dans le développement des villes mais aussi dans l’unification des campagnes. Tout d’abord ils ont eu une influence très importante au sein des villes du midi, ce fut notamment le cas de la commanderie templière de Toulouse en 1140. Cette dernière devint un lieu de rencontre et un point important du commerce pour les populations locales et du Midi en général. En plus d’avoir drastiquement modifié le fonctionnement des villes en rendant les lieux où les templiers se rendaient beaucoup plus ergonomiques, comme par exemple au sein de la commanderie toulousaine, les marchands toulousains pouvaient venir échanger leurs marchandises au sein même de la cour de la commanderie. Mais ces commanderies furent un ciment qui a lié les populations rurales autour d’une seule et même croyance qu’est le catholicisme, et cela grâce à leurs chapelles.

Les templiers avaient une utilisation de l’eau très importante et ont beaucoup aidé à la création d’infrastructures comme les moulins et les meuneries. On voit dans la région de l’Aude notamment et l’exploitation de l’Aude cette fois ci la rivière par la création de meunerie et de moulins. Près de Carcassonne se trouve la commanderie de Douzens, créée en 1133 après l’implantation en 1132, qui est l’une des plus influentes de la région. Petit à petit l’ordre a créé un véritable réseau autour de cette commanderie. Cela s’est fait avec l’aide de dons de meuneries et de moulins par de familles très riches. Mais aussi par la création de canaux servant aussi pour irriguer de nouvelle parcelles et donc de développer l’agriculture locale pour permettre une meilleure condition de vie des habitants. 

Les commanderies avaient aussi une importance dans le commerce local. Celles qui avaient le plus d’importance étaient implantées proche des ports voir dans les ports. En effet, la commanderie de Saint Gilles, où un grand pèlerinage eut lieu lors du XI-XIIème siècle, avait autour d’elle des marchands levantins. Ces derniers ont donc permis de faire transiter de nombreux produits venus d’Orient, comme l’encens et l’argent fin, et ce, dès le XIIe siècle. Mais le pouvoir de cette commanderie s’essouffle petit à petit pour laisser place à celle d’Aigues Mortes. Elle est située au port de la ville du même nom. C’est de ce port que deux croisades ont pris le large: la septième et la huitième. Cette commanderie a aussi permis à Saint-Louis, à l’époque Louis IX, de partir avec un nombre important de templiers depuis le port de la ville.

Pour aller plus loin :

DEMURGER, Alain, Vie et mort de l’ordre du Temple, 1120-1314, Paris, 1998.

DEMURGER, Alain, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, 2008.

DEMURGER, Alain, Les ordres religieux militaires dans le Midi : XIIe-XIVe siècles, Toulouse, 2006

DUBOURG, Jacques, Les commanderies templières de Midi-Pyrénées, Tours, 2011

Cet article a été écrit par GRAMMATICO Erwan, CASTRO Loucas, POLIZZI Arthur, COUDERC Mallaury, LAPPORTE Yannis, JOANNES Kévin

Louis IX (appelé Saint-Louis):

Né à Poissy le 25 avril 1214, le roi est monté sur le trône sous le nom de Louis IX à l’âge de douze ans. Il a régné près de quarante-quatre ans jusqu’à sa mort devant Tunis, le 25 août 1270. Durant cette longue période, il a porté le royaume capétien à son maximum de prestige.

Entrevue de Saint Louis et du pape Innocent IV, Grandes Chroniques de France de Charles V, BNF,

Les Capétiens:

Les Capétiens tirent leur nom d’Hugues Capet, roi élu en 987. Ils règnent sur le royaume de France de 987 à 1328 (Charles IV le Bel n’ayant pas de fils, le trône passe alors à la branche cadette des Valois). Les Capétiens ont mis en place le système monarchique français.

Meunerie:

La meunerie est une fabrique de farine de blé. La transformation se fait en trois étapes. La première est le nettoyage où l’on enlève les impuretés qui sont sur le blé. Ensuite vient le mouillage où l’on va mettre le blé dans de l’eau afin de séparer l’enveloppe et le blé a proprement parlé. La dernière étape est la mouture où l’on broie le blé afin de le transformer en farine.

Commanderie templière de Toulouse:

Située au cœur de la ville rose, cette commanderie n’existe plus aujourd’hui. Elle est située dans l’actuelle rue Dalbade, non loin du quartier des Carmes. Elle fut un lieu extrêmement important dans le développement commercial de Toulouse car cette commanderie pouvait accueillir de nombreux marchands laïcs et chrétiens. De plus, comme chaque commanderie, cette dernière possédait une chapelle comme lieu de culte de la population et elle a permis de faciliter le transit de biens au sein de la ville. Pour s’installer, les templiers ont dû faire changer les anciens propriétaires de ces terres qu’étaient les membres de l’ordre de l’Hospitalet.  Voici en dessous de ce paragraphe, le plan de cette commanderie toulousaine.

Fouilles réalisées par Th. Arnoux – P. Texier – J. Catalo et complétées par les fouilles de Nelly Pousthomis et alii de 1997-2005 utilisées dans Archéologie des commanderies de l’Hôpital et du Temple en France (1977-2007) – Damien Carraz, Open Edition, 2008

Les différents rôles de la commanderie:

L’intendant : Il a le Suivi administratif et financier des événements : passation, réception et contrôle des commandes suivi des factures. Élaborer et mettre en place des procédures de gestion des flux et des stocks de matériels et de fournitures (vaisselle, épicerie, boissons) et veiller à l’entretien des matériels.

Le maréchal: Il s’agissait de l’autorité militaire suprême de l’ordre. En temps de paix ainsi qu’en temps de guerre, il était responsable de la discipline et de l’entretien des armes et montures. En campagne, le maréchal dirigeait tous les hommes d’armes du Temple et portait lui-même le gonfanon. À la mort du maître de l’Ordre, c’est lui qui faisait annoncer la nouvelle dans toutes les commanderies et réunissait les dignitaires pour l’organisation de l’élection d’un nouveau maître.

Le chapelain : Prêtre chargé d’assurer le service religieux dans une église non paroissiale, une chapelle de communauté religieuse, d’hôpital, etc.

Grand maître templiers:

L’expression « grand maître» pour désigner le chef suprême de l’Ordre des templiers est apparue à la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle dans des chartes tardives et dans les actes du procès des Templiers. Puis, elle a été reprise et popularisée par certains historiens des XIXe et XXe siècles. Il résidait obligatoirement à Jérusalem en Terre Sainte car ce lieu était la raison d’être de l’Ordre du Temple et en fut la capitale jusqu’en 1187 (chute de Jérusalem). Son élection est faite par treize frères (8 frères chevaliers, 4 frères sergents et 1 frère chapelain) selon une procédure complexe. Les pouvoirs du maître étaient assez limités ainsi que son rôle qui était principalement « représentatif » lors des manifestations et visites officielles. Les décisions devaient être approuvées par l’ensemble des membres du conseil. Il était le seul à décider de l’engagement de l’Ordre dans une bataille.

Phillipe Le Bel (1268-1314):

Roi de France issu de la dynastie des Capétiens né en 1268, il régna de 1286 à sa mort en 1314, en 1307 il ordonna l’arrestation des membres de l’ordre du temple qu’il accuse d’hérésie et fait brûler au bûcher les grands chefs templiers dont le grand maître de l’ordre : Jacques de Molay en 1312.

Jean du Tillet, Philippe IV le Bel, tiré du Recueil des rois de France, vers 1550 

Croisades :

Guerre sainte, expéditions militaires menées en Palestine par les occidentaux entre 1095 et 1291 avec pour objectif la reconquête de la ville de Jérusalem pour y assurer l’accès au pèlerinage.

Urbain II prêchant la croisade lors du Concile de Clermont, Sébastien Mamerot Les passages d’outremer fait par les françois depuis Charlemagne jusqu’en 1462, manuscrit enluminé sur parchemin 1474-1475