L’arrivée des familles algériennes en Région Midi-Pyrénées après la Guerre d’Algérie (1962)

Communiqué de presse, 16/05/2023, Loi du 23 février 2023 portant reconnaissance de la Nation envers les Harkis, Les services de l’Etat dans l’Aisne

La loi du 23 février 2022 reconnaît la responsabilité de la France dans l’accueil et les conditions de vie des Harkis et de leurs familles suite aux Accords d’Evian de 1962. La loi du 23 février 2022 marque une étape cruciale vers la reconnaissance officielle par la France de sa responsabilité dans l’accueil des Harkis et des conditions de vie difficiles auxquelles ils étaient confrontés. Le droit de réparation des Harkis est une mesure qui vise à réparer les difficultés subies du fait de l’accueil qu’ils ont reçu en France. Le terme familles algériennes désigne ici un ensemble des personnes vivant sous le même toit. Ces personnes désignent spécifiquement le père, la mère et les enfants qui vivaient et sont installées en Algérie. Ici, le but est de s’intéresser spécifiquement aux familles des Harkis. Le terme Harkis vient du mot arabe “harka”, qui signifie « mouvement ». Ce terme désigne principalement des Algériens de confession musulmane qui ont été recrutés comme auxiliaires dans l’armée française durant la guerre d’Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN (Front libération nationale) qui est un parti politique algérien crée en 1954 et dont leur principal objectif est d’obtenir l’indépendance de l’Algérie. Midi-Pyrénées est une région du sud-ouest de la France. La région s’étendait sur plus de 45 000 km2 ce qui en fait la deuxième plus vaste région de France. La région regroupe huit départements : Ariège, Aveyron, Haute-Garonne, Gers, Lot, Hautes-Pyrénées, Tarn et Tarn-et-Garonne. La guerre d’Algérie est aussi connue sous les appellations comme les événements d’Algérie ou révolution algérienne est un conflit armé qui se déroule de 1954 à 1962 en Algérie française. Cette guerre oppose principalement les FLN (Front libération nationale) face au OAS (organisation armée secrète), qui est une organisation clandestine française, créée en 1961 et leur objectif est de renverser le gouvernement pour assurer la présence française en Algérie. Au début de la période d’étude, la Région du Midi-Pyrénées, 45 348 km2, avec 8 départements, apparaît comme une région fort dans le domaine de l’agriculture, la région du Midi-Pyrénées bénéficie d’une économie agricole robuste avec des secteurs liés à l’élevage et la viticulture. Cependant, en 1962, les successions de faiblesses en Région Midi-Pyrénées dues aux arrivées massives des Harkis et de leur famille amputent la région Midi-Pyrénées.

Photographie, l’indépendance de l’Algérie, 5 juillet 1962, ina.fr

Lors de la seconde moitié du XXe siècle, La France fait face à un processus de décolonisation dans le Maghreb avec l’indépendance de la Tunisie le 20 mars 1956, et du Maroc le 7 avril 1956. Les accords d’Evian (18 mars 1962) signent la fin de la guerre d’Algérie et proclament l’indépendance de l’Algérie vis-à-vis de la France. Le 5 juillet 1962, les Algériens célèbrent leur indépendance et leur victoire. Dès lors, ces éléments de manifestations sont livrés à une chasse des Harkis sur le territoire algérien qui a eu lieu pendant la journée du 5 juillet 1962. À partir de juillet-août 1962, on assiste à un exode des Harkis, ils embarquent dans des bateaux de marchandises et dans les porte-avions. 

Comment la fin de la guerre d’Algérie provoque-t-elle une transformation importante dans la société française en Région Midi-Pyrénées ? 

Photographie, le débarquement des Harkis et leurs famille à Marseille, harkis.gouv.fr

Les procédures d’installations des Harkis en Midi-Pyrénées:

Le camp du Larzac:

Dès lors, les Harkis et leurs familles mettent ensemble le pied sur Marseille, Toulon, Sète et d’autres ports du sud de la France. En effet, le sud de la France était la région privilégiée par les Harkis et de leurs familles. Par ailleurs, le camp du Larzac, situé dans le département de l’Aveyron, a été créé pour accueillir les Harkis et leurs familles. Le camp du Larzac a ouvert ses portes au printemps 1959. Les raisons de la mise en place du camp Larzac étaient d’héberger les Harkis et leurs familles qui n’avaient pas d’autres endroits où vivre. De plus, le camp permettait de cacher les Harkis et leurs familles, qui étaient encore mal vu par les Français à cette époque. De plus, les violences provoquées par la guerre d’Algérie ont suscité la méfiance de l’opinion publique française, qui considérait les Harkis et leurs familles comme méfiants à l’égard de la collaboration avec le FLN. Mais le camp reste conçu pour apporter de l’aide et répondre aux besoins auprès des familles algériennes.

De plus, les conditions matérielles au camp du Larzac étaient mauvaises lors de son ouverture au printemps 1959. Par exemple, des membres des CRS (les compagnies républicaines de sécurité, créées en 1944, ils forment un corps spécialisé de la police nationale en France) ont forcé les Harkis et leurs familles à attendre pieds nus sous la pluie et la boue pendant des heures et ont enlevé de force leurs vêtements pour des examens médicaux. Mais il y eut aussi des manifestations contre le camp du Larzac, comme le 28 juin 1959 devant le camp du Larzac et devant le comté du Milo ; des manifestants non violents vinrent dénoncer le camp en disant que le camp était un camp de concentration en raison des conditions difficiles et des règles très strictes imposées aux familles algériennes. Les camps sont parfois confrontés à de véritables défis de survie, parfois ils n’ont pas pu nourrir des milliers de familles aveyronnaises pendant des hivers rigoureux.

Photographie, l’entrée du camp de Larzac, wikipedia.org

L’encadrement des Harkis dans le camp:

L’encadrement des Harkis dans un camp était très restreint. Par exemple, en moyenne, la capacité normale d’un camp comme le Larzac est d’environ 3 000 personnes. Pour aider les Harkis et leurs familles, des tentes ont été installées à l’extérieur du camp pour protéger les familles algériennes. L’armée française fournit l’hébergement et la nourriture. Mais encore, le ministère des Armées exige de choisir un encadrement de longue durée, de manière plus disciplinée, d’assurer la qualité de vie pour les familles, et de surveiller de près les Harkis. Cependant, les camps d’encadrements sont régis par un règlement intérieur qui se veut un véritable système disciplinaire et doit être respecté sous peine d’expulsion.

Par ailleurs, selon le témoignage d’un membre de la famille, outre la mauvaise alimentation et le mauvais logement, il y avait aussi des problèmes d’hygiène. Par exemple, à travers le reportage télévision France-Algérie, une affaire de famille, un membre de la famille Hafi déclare « On était comme des prisonniers. Il y’avait les douches publiques et les toilettes publiques, les douches publiques étaient une fois par semaine. » Cette déclaration nous donne une idée de la sévérité des autorités françaises envers les Harkis et leurs familles. La plupart des Harkis s’enferment et se cachent dans des camps car ils sont dévastés par ces humiliations. Ainsi, en août 1975, le président français Valéry Giscard d’Estaing annonce la fin de la politique des camps.

La campagnes, un nouveau lieu de refuge:

La campagne était un deuxième lieu de refuge pour les familles algériennes. En effet, les hameaux forestiers sont également considérés comme une continuation de la vie communautaire de l’Algérie. On a plusieurs petits villages forestiers se sont implanté en Midi-Pyrénées comme par exemple, Montourieux dans l’Ariège ; Brusque et Saint-Roman de Cernon dans l’Aveyron, Rome de Cernon, Juzet d’Izaut dans la Haute-Garonne, Mirand dans la Gers, et notamment dans le Tarn, Arfons, Puycelsi, Anglès et Vaour. La plupart des Harkis et leurs familles installées dans ces hameaux forestiers étaient issus du camp de Rivesaltes et parfois du camp du Larzac. Par exemple, on a 22 familles algériennes qui rejoignent le chantier de forestage de Vaour dans la semaine du 10 au 20 octobre 1964.

La particularité des villages forestiers est qu’ils sont également soumis à des régimes particuliers en matière d’encadrement. En effet, la tutelle sociale sur les familles était exercée par un chef de village et un instructeur de promotion sociale. Les premiers chefs de ces villages étaient des militaires dans le passé. C’est le représentant permanent de l’administration responsable, il assure la liaison avec les représentants des autorités locales. Le chef du village est considéré comme le successeur de Kayed de l’époque coloniale. Il comprend les Algériens, c’est-à-dire leur mentalité, leur culture, etc… Parfois, le chef du village parle l’arabe ce qui permet de faciliter la communication. 

L’impact économique de l’arrivée des Harkis en Midi-Pyrénées:

L’insertion dans le monde du travail:

Les Harkis sont confrontés à des difficultés au travail. Les candidats reclassés sont rarement réticents à accepter un emploi en dehors de leur lieu de résidence pour des raisons géographiques, c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas s’éloigner de leur lieu de résidence car ils n’ont pas les moyens de se déplacer. En effet, l’arrivée des familles algériennes en Midi-Pyrénées entraîne une augmentation de la demande d’emploi, notamment dans les départements de la Haute-Garonne et de l’Hérault. Par exemple, on a 5 371 demandes d’emploi demandées de la part des Harkis pour 149 offres d’emploi dans le département Haute-Garonne en 1963. De plus, dans le département du Hérault, on a 2 163 demandes d’emploi demandées de la part des Harkis pour 287 offres d’emploi en 1963. Il est clair que l’arrivée des familles algériennes a également amené l’entreprise à augmenter les prix de vente des aliments et d’autres produits sur le marché afin de réaliser du profit à l’entreprise.

Nombre de population française en 1963 et 1968, persee.fr

Les difficultés des Harkis dans le milieu du travail:

Les Harkis ont rencontré quelques difficultés lors de leur entrée sur le marché du travail. D’une manière générale, il est difficile pour les Harkis d’accéder au marché du travail car la plupart sont analphabètes et ne possèdent pas les diplômes requis pour des bons emplois avec un bon salaire. La plupart des Harkis n’ont pas de diplôme qualifié comme le CAP. Par conséquent, les Harkis ont été contraints d’accepter de petits emplois comme creuseurs ou ouvriers. Les Harkis se sont tournés vers les petites entreprises pour trouver du travail, comme les épiceries, les cafés et les restaurants. De plus, les conditions de travail de nombreux Harkis sont très difficiles et les salaires sont bas. Un obstacle majeur est le manque de formation requise pour un travail spécifique. Les Harkis et leurs familles vivent souvent plusieurs mois dans des conditions médiocres ou très coûteuses. Par exemple, les Harkis expriment leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme des mesures gouvernementales insuffisantes. Ils qualifient comme une administration qui est lente et contestent des salaires moyens estimés entre 350 et 400 francs par mois. 

Par exemple, la fédération nationale des anciens combattants d’Algérie, du Maroc et de Tunisie (FNACA) a été fondée le 21 septembre 1958. La FNACA est une organisation représentant les anciens combattants français impliqués dans les conflits en Algérie, au Maroc et en Tunisie, dont les Harkis. Cette organisation a plaidé pour une reconnaissance officielle du statut des Harkis, qui leur conférerait certains droits et avantages liés à une telle reconnaissance. La FNACA exige des améliorations des droits sociaux des Harkis, notamment en matière de protection sociale, de soins de santé et dans le monde du travail. 

L’intégration sociale entre les Harkis et la population française:

Les difficultés d’intégrations:

L’un des principaux obstacles à l’intégration des Harkis et leurs familles dans la société populaire française fut le racisme. Il existe un racisme répandu et fort contre les Algériens et les Maghrébins du côté des Français. En effet, la peur de l’inconnu ou d’être perçu comme différent peut conduire à des attitudes racistes, qui à leur tour peuvent être alimentées par les préjugés. Par exemple, le 14 décembre 1973, une bombe vient d’exploser dans le consulat algérien. Le bilan final fait état de 4 morts et 28 blessés. Cet attentat a été réalisé par un groupe se disant composé d’anciens Français d’Algérie, le « Club Charles Martel », susceptible d’avoir des liens avec des militants d’extrême droite et d’anciens militants de l’OAS. Les auteurs de cet attentat n’ont jamais été identifiés. L’attaque faisait suite à une vague de crimes racistes à Marseille au cours de l’été et de l’automne 1973, impliquant Gaston Defferre, alors ambassadeur d’Algérie en France. La police a été largement accusée par les familles algériennes d’être passive de cet attentat, et ne pas être impliquée dans ce type d’affaire. Cet exemple illustre la méfiance et le manque de considération à l’égard de l’arrivée et de l’installation des Harkis et de leurs familles en France. La plupart des Français sont opposés à l’installation des familles algériennes sur le sol français, comme à travers cet attentat, car ils ne les considèrent pas encore comme des Français mais des indigènes, autrement dit des étrangers qui ne partagent pas les mêmes valeurs ni la même mentalité, encore moins la même religion. Ces facteurs créent de la méfiance et de la confusion à l’égard des familles algériennes. 

Vidéo, L’Attentat contre le Consulat d’Algérie à Marseille, 14 Décembre 1973, Ina.fr

Une intégration possible:

Pourtant, l’intégration sociale entre les familles des Harkis et les Français était possible. Il existe des liens de réconciliation et des discussions amicales entre Français et Harkis, notamment sur le lieu de travail, à l’école qui permet de renforcer les liens d’amitié. Par exemple, Pascal Bouzbiba, président de l’association L’Eveil et fils d’un Harkis, a été aidé par M. Saboureau. Les Justes sont les individus qui ont apporté de l’aide humanitaire auprès des familles algériennes qui vivaient dans la pauvreté. À travers cet exemple avec M. Saboureau qui a apporté son aide à la famille algérienne Bouzbiba, la plupart des Français étaient impliqués pour aider les familles algériennes. On a également des affiches de journaux invitant les Français à aider les familles algériennes et à faire preuve de compassion, de solidarité envers eux. 

La plupart des Harkis parlent couramment le français. Par ailleurs, la religion ne constitue pas un obstacle à une réconciliation amicale entre les Harkis et les Français, car la plupart des Harkis n’avaient pas un réel attachement à la religion à cette époque. La religion n’avait pas beaucoup d’importance chez les Harkis qui souffraient encore des traumatismes de la guerre et des événements survenus. Les Harkis et leurs familles ont dû s’adapter à ce nouveau mode de vie et à cette nouvelle culture à laquelle ils n’avaient jamais été exposés auparavant.

Remise du titre des Justes de la République à M; Saboureau, Secours de France à gauche de l’image, et Pascal Bouzbiba à droite

CONCLUSION:

La région Midi-Pyrénées était mal préparée à un tel afflux. L’espoir d’un retour en Algérie a été effectivement abandonné par les Harkis et leurs familles. Désormais, ils parviennent à s’installer dans des camps de transition et de reclassement comme le camp du Larzac et les hameaux forestiers en région Midi-Pyrénées. Malgré les conditions difficiles, les Harkis et leur famille espèrent s’intégrer dans la société française par le travail, qui leur permet d’offrir une situation stable malgré les difficultés réelles de la vie quotidienne. Selon Pascale Bouzbiba, fils d’un Harkis, de nos jours, près de 5 000 et 6 000 Harkis se sont installés dans le département du Tarn. Les Harkis se sont intégrés au travail qui leur été proposé et aux démarches d’insertion professionnelle. Ainsi, on peut évoquer qu’une plaque commémorative a été placée à l’entrée du camp Escudiès. Comme tous les autres camps de Harkis implantés dans le sud de la France, en bordure du Massif Central, celui des Escudiés est un hameau forestier. Le hameau des Escudiès qui rassemblait une trentaine de familles, entre 20 et 50 familles d’Harkis.

Plaque commémorative de la cité ouvrière aux Escudiès à Arfons, chemindememoire.gouv.fr

Pour aller plus loin:

Interview fils d’un Harkis de Lavaur : file:///D:/Users/Lamhourek/Downloads/Interview%20fils%20d’un%20Harkis.pdf

II/ Ouvrage caractère de source:

  • Dictionnaire sur la guerre d’Algérie et les Harkis:

MOUMEN, Abderahmen, Entre histoire et mémoire : les rapatriés d’Algérie – Dictionnaire bibliographique, Gandini Jacques Eds, 2003, 130 p.

  • Témoignage des Harkis:

KERCHOUCHE, Dalila, Mon père, ce harki, Edition du Seuil, 2003, 252 p.

KERCHOUCHE, Dalila, Leïla. Avoir dix-sept ans dans un camp de harkis, Edition du Seuil, 2006, 168 p.

III/ Ouvrage généraux:

  • Histoire de la guerre d’Algérie et les Harkis:

DE ROCHEBRUNE, Renaud, STORA, Benjamin, La guerre d’Algérie vue par les Algériens (Tome 1-Le temps des armes. Des origines à la bataille d’Alger), Folio Histoire, 2016, 640 p.

HARBI Mohammed, STORA, Benjamin, La guerre d’Algérie, Hachette Littératures Pluriel, 2010, 1040 p.

SEVILLIA, Jean, Les vérités cachées de la Guerre d’Algérie, Fayard, 2018, 416 p.

IV- Ouvrage et article spécialisés:

  • L’arrivée des familles rapatriés algériens en France:

MOUMEN, Abderahmen, « De l’Algérie à la France. Les conditions de départ et d’accueil des rapatriés, pieds-noirs et harkis en 1962 »,  Matériaux pour l’histoire de notre temps; La France et la Méditerranée : ambition de puissance, perceptions, interactions, n°99, La contemporaine, 2011, pp. 60-68.

ZYTNICKI, Colette , « L’administration face à l’arrivée des rapatriés d’Algérie : l’exemple de la région Midi-Pyrénées », in CALMETTE, Joseph;  Annales du Midi : revue de la France méridionale, Éditions Privat, 1998, pp. 501-521, n°224.

SIMON, Jacques, L’immigration algérienne en France des origines à l’indépendance, Paris-Méditerranée, 2000, 412 p.

BLANCHARD, Emmanuel, Histoire De L’immigration Algérienne En France, La découverte, 2018, 128 p.

  • L’installation des Harkis en camp:

MARCY, Jean-Philippe, « Le camp du Larzac 1959-1962. Entre une politique répressive et le pouvoir du FLN », Vadenay,Saint-Maurice l’Ardoise, Thol, le Larzac l’internement en France pendant la guerre d’indépendance algérienne; Matériaux pour l’histoire de notre temps, n°92, La Contemporaine, 2011, pp. 25-32

LEBOURG, Nicolas, MOUMEN, Abderahmen, Rivesaltes, le camp de la France de 1939 à nos jours, Trabucaire, 2015, 162 p.

  • L’intégration sociale entre Harkis et la population française:

MOUMEN, Abderahmen, Les Français musulmans en Vaucluse 1962-1991: Installation et difficultés d’intégration d’une communauté de rapatriés d’Algérie, Éditions L’Harmattan, 2003, 208 p.

PERVILLE, Guy, Les étudiants algériens de l’université française, 1880-1962, éditions du CNRS, 1984, 346 p.

  • Les conséquences de l’installation des Harkis en France:

BESNACI-LANCOU, Fatima, MANCERON, Gilles, Les Harkis dans la colonisation et ses suites, Editions de l’Atelier, 2008, 223 p.

BESNACI-LANCOU, Fatima, MOUMEN, Abderahmen, Les Harkis, Cavalier Bleu Eds, 2008, 126 p.

FABIANNO, Giulia, « Histoires de vie harkies, ou l’institutionnalisation d’une identité d’État », in BAZIN, Laurent, GIBB, Robert, SELIM, Monique, Identités nationales d’Etat, Journal des anthropologues, Hors-série,  2007, pp. 173-184