Le camp de Brens par exemple regroupe des femmes françaises et étrangères « politiques » dont des Juives, des militantes communistes, des syndicalistes, des réfugiées suspectes (en majorité Juives allemandes et polonaises), des Espagnoles révoltées du camp d’Argelès mais aussi des prostituées. Toutes ces femmes sont désignées « indésirables » car elles sont soupçonnées de représenter un danger pour l’ordre public. Certaines, dont la majorité sont des émigrées allemandes, ont été arrêtées dès la déclaration de guerre, car elles sont considérées comme étant ressortissantes d’une puissance ennemie ou pour être membres du Parti communiste. En hiver 1939-1940, d’autres femmes sont internées de 25 nationalités différentes, dont de nombreuses françaises « politiquement suspectes ».