La France de l’entre-deux-guerres et de Vichy

   Après la Première Guerre mondiale, un nouvel ordre européen se met en place. Les pays touchés par ce conflit cherchent à se reconstruire et entraînant la signature des traités afin d’éviter une nouvelle guerre mondial. Cependant dans les années trente l’arrivée au pouvoir de figures autoritaire ravive les tensions et met à mal la paix conservée durant ces dernières années, bafouant ainsi les règles établies par la Société des Nations. D’un autre côté, elle doit faire face à l’opposition Allemande qui devient de plus en plus violente et menaçante pour la paix mondiale. La Seconde Guerre mondiale bouleverse la France socialement, géographiquement et économiquement. Dès juin 1940, le territoire français est divisé en deux : le Nord appelée ‘’zone occupée’’ et le Sud appelée ‘’zone libre’’. Le 11 novembre 1942 le territoire français est intégralement occupé et perd son autonomie. Cette situation fragilise les relations internationales dans un monde divisé entre les forces de l’Axe et les Alliés.

   Les premiers camps d’internement sont ouverts en France dès 1939. Il s’agit de répondre à l’arrivée en masse des républicains espagnols qui fuient le régime franquiste. Le gouvernement de Daladier ouvre les camps dans ces circonstances. Par la suite, on va aussi y enfermer, de 1939 à 1945, des communistes, des opposants au régime, des juifs et des prisonniers de guerre. Ces enfermements sont administratifs et donc sans procès. De plus, les baraquements sont sommaires et les conditions de vies sont très dures. Pourtant, les camps sont présentés aux réfugiés comme de simples camps de travail ; en effet, on avait promis aux réfugiés du travail et de l’argent. Ils sont le plus souvent perdus, éloignés des villes et sur des terrains escarpés afin qu’ils ne soient pas visibles. Ainsi, les civils n’ont qu’une vague image et souvent déformées des camps d’internement par les journaux et la propagande des gouvernements successifs .

   En France, le nationalisme et l’antisémitisme sont des notions sont déjà présentes dans les mentalités de l’entre-deux-guerres. Elles vont se faire plus communes, se renforcent, pendant le marasme économique des années 1930. L’objectif est de créer dans l‘esprit des français la notion « d’Anti-France » et donc, par opposition, de « bon français ». Le gouvernement de Vichy va organiser la création et le développement de ligues et d’organisations paramilitaires à son service. Les discours des représentants de l’État français permettent de comprendre quels sont les enjeux politiques qui se cachent derrière les notions de nationalisme et de xénophobie, nous noterons l’utilisation des fêtes civiles et militaires qui sont récupérées ou créées par Vichy et qui permettent de renforcer cette idéologie d’État.

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