La France et ses camps : relais de l’Allemagne

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Arrestations et rafles

L’année 1942 voit le début de la mise en œuvre de la « Solution finale » à l’échelle européenne. A Paris, le 5 mai 1942, Karl Oberg est nommé chef de la police en France et assiste à des réunions pour lancer la préparation des déportations massives1 . En juin 1942, le Général Oberg commence des négociations avec les autorités françaises sur l’organisation et les conditions d’arrestation et de déportations des Juifs en France. Ces négociations se termineront le 2 juillet 1942 avec la signature d’un accord avec le Secrétaire d’État à la Police de Vichy. Cet accord justifie la coopération des forces de l’ordre françaises aux arrestations de Juifs. De plus, il fixe des quotas de Juifs à arrêter ainsi que les critères d’arrestation. Un acte de transfert sera aussi signé. Il permet la déportation de Juifs depuis la zone non occupée. Les ordres d’arrestations et de rafles sont donnés par Hitler à Himmler qui lui, les transmettra à Dannecker (directeur du service de contre-espionnage nazi à l’antenne de la SD à Paris)2 qui lui-même les donnera à Oberg et Bousquet, le représentant allemand et le représentant du gouvernement de Vichy en France. C’est donc la police française qui va exécuter ces arrestations et rafles, orchestrées par les ordres allemands.

Le 14 mai 1941, 3 710 hommes sont arrêtés à Paris pour être transférés dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande : c’est la rafle dite du « billet vert »3. Le 20 août suivant, plus de 4 000 autres sont conduits à la cité de la Muette, à Drancy, camp d’internement ouvert à cette occasion4. Le 12 décembre de la même année, 743 hommes sont arrêtés dans tout le département de l’Oise et enfermés au camp de Compiègne-Royallieu. Ce camp sera par la suite le lieu de rassemblement et de transit des déportés politiques, celui de Drancy le devenant pour les Juifs. Les 16 et 17 juillet 1942 a lieu la plus grande rafle ; c’est la rafle du Vel’ d’Hiv’ où ont été arrêtés 12 884 personnes (hommes, femmes et enfants) qui seront directement déportés à Auschwitz5. Les Juifs du Grand Paris seront d’avance répartis en 4 centres différents, à savoir Drancy, Compiègne, Pithiviers et Beaune la Rolande. Les prisonniers Juifs seront confinés durant plusieurs jours par la Police Française, jusqu’à leur départ pour un de ces autres camps, avant d’être finalement déportés à Auschwitz-Birkenau en Pologne. Les Allemands espéraient arrêter 27 427 juifs à Paris, mais finalement ils n’en arrêtèrent « que » 12 8846. Cette rafle a représenté à elle seule plus du quart des 42 000 Juifs envoyés de France vers Auschwitz durant l’année 1942. Sur les 13 000 personnes raflées lors de ce 16 Juillet 1942, seule une vingtaine de personnes sur 13 000 sortiront libres d’Auschwitz, et pas un seul enfant sur les 4051 qui ont été capturés7.

Les rafles et arrestations, des phénomènes de surprise

Le 26 août s’est déroulée la Grande rafle de Juifs étrangers dans 40 départements de la zone libre. Le nombre sera de 3500 personnes pour la journée et le 28 août 6584 arrestations auront été effectuées durant ces trois jours8. Il y eut ensuite les grandes rafles de Juifs de nationalité française en janvier et février 1943, dans la zone libre. La Rafle de Marseille s’est déroulée sur le Vieux-Port les 22, 23 et 24 janvier 1943. Accompagnés de la police nationale, dirigée par René Bousquet, les Allemands organisent alors une rafle de 4000 Juifs ainsi que l’expulsion globale d’un quartier, avant sa destruction. Il y eut ensuite de nombreuses autres rafles mais nettement moins massives. A partir de 1943, la France refuse de coopérer dans l’arrestation de Juifs. Les Allemands durent utiliser leurs propres forces de police, ce qui a réduit considérablement l’efficacité des rafles. Néanmoins elles se poursuivront jusqu’au mois de juillet 1944, juste avant la libération de la France. Entre le 21 et 25 juillet, 232 enfants furent arrêtés dans les maisons d’enfant se trouvant dans la zone occupée, par la Gestapo9.Les grandes rafles de l’été 1942 suscitent une réaction indignée d’une grande partie de l’opinion publique, qui était peu sensible aux injustices subies par les Juifs. Ainsi, une partie de la population française, plus particulièrement en zone libre, se manifeste. Des écrivains (à l’exemple de Boris Vian qui publiera en 1947; l’écume des jours) ainsi que des religieux se prononcent, tandis que d’autres participent à des « opérations de sauvetage». Ces multiplications de persécutions amènent en 1942 une évolution majeure dans l’image du Juif dans les représentations de l’opinion publique. Tous ces juifs, arrêtés ou raflés, seront transférés dans les différents camps français.

 La place des camps du Sud-ouest dans l’internement des juifs

Les camps français constituaient une antichambre à la déportation en Allemagne. Pendant trois ans, sous la responsabilité des chefs de camp : Theodor Dannecker, Heinz Röthke et Alois Brünner, le camp de Drancy fonctionne comme le principal lieu de départ vers les camps d’extermination nazis : 67 des 79 convois de déportés Juifs partiront de ce camp10. Plus de 80 000 Juifs y seront, en tout, détenus entre mai 1941 et août 1944. Ce camp est, à partir de 1942, le camp de rassemblement et de transit le plus grand en France ; ce qui lui confère un rôle majeur dans les persécutions antijuives. 67 convois sont partis de la gare du Bourget-Drancy jusqu’en juillet 1943. Ils emmènent au total 65 000 personnes vers les camps d’extermination, principalement vers celui d’Auschwitz-Birkenau en Pologne. A partir du 19 juillet 1942, les déportations s’intensifient et peuvent atteindre jusqu’au nombre de trois par semaine. De plus, au plus fort des rafles, le camp compte environ 7000 détenus alors que sa capacité est de 5000 places. Le dernier convoi à destination d’Auschwitz part le 31 juillet 1944.

Le 3 juillet 1942 à 6 heures, tous les malades ont été rapatriés à Drancy par la police française. Entre décembre et mars 1942, des Juifs sont enlevés de Drancy pour être fusillés par dizaines. Les allemands utilisent le camp comme un « réservoir d’otages »11. Le 17 août 1942 a eu lieu la déportation en masse des enfants. Près de 1500 enfants du camp de transit de Beaune-la-Rolande (le 3eme plus grand), font partie du convoi no 20 à destination de Drancy. Un total de 2773 juifs12 ont quitté Beaune-la-Rolande les 28 juin, 5 et 7 août, 23 septembre 1942, soit directement pour le camp d’Auschwitz, soit pour celui de Drancy. Ceux qui en sont revenus furent très rares. 2140 Juifs étrangers, arrêtés à Paris le 14 mai 1941 sur convocation, ont été internés à Beaune-la-Rolande, puis presque tous déportés à Auschwitz en juin-juillet 1942. De plus, 3096 personnes ont été transférées à Beaune la Rolande, en grande majorité des femmes et des enfants arrêtés lors de la Rafle du Vel d’Hiv’ de juillet 1942. À partir de la rafle du « billet vert », le gouvernement de Vichy ordonna que le camp de prisonniers de guerre de Pithiviers devienne un camp de transit pour les Juifs arrêtés lors des différentes rafles. Six convois sont partis de Pithiviers les 25 juin, 17 juillet (6e convoi), 31 juillet, 3 août et 21 septembre 1942, transportant au total 6079 juifs vers Auschwitz pour y être exterminés. Seulement 115 personnes sont retrouvées vivantes lors de la Libération, soit 1,8 % des déportés.Le camp était conçu pour 2000 internés maximum repartis dans 17 baraques. De 1941 à 1943, plus de 18 000 juifs, dont près de 4000 enfants, furent internés dans les deux camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Ils pouvaient accueillir jusqu’à 1200 à 1500 personnesavec 20 baraques réparties sur 1,7 hectare environ13. La prévention des épidémies est bien l’unique souci de l’administration. Les juifs arrêtés dans la zone occupée comme dans la zone libre étaient amenés dans les camps les plus proches ou ceux spécialisés. C’est-à-dire, à l’exemple du camp de Brens qui accueillait une majorité de femmes. Ils étaient ensuite transférés des camps d’internements aux camps de transferts dans le Nord de la France : Drancy, Pithiviers, et Beaune-la-Rolande. Pour être « triés » et dirigés vers les différents camps d’extermination en Allemagne ou en Pologne.

Le camp de Noé compte parmi les plus grands camps du Sud-Ouest. Il fut créé en 1941, par le Ministère de la Guerre. De février 1941 à juillet 1942, près de 25 000 personnes y ont été enfermées. Il y avait environ 50% d’Espagnols et 50% de juifs.1500 étrangers sont transférés à Noé en provenance d’autres camps (Gurs en particulier).Les chiffres montreraient qu’à Noé, 202 juifs sont morts entre 1941 et 1944. Le 26 août 1942, l’État français met en œuvre la première rafle dans la zone non occupée même si les Allemands ne sont pas encore entrés dans la zone. 170 Juifs dont 40 enfants seront raflés ce jour-là. En mai 44, les 175 derniers juifs étrangers du camp de Noé sont déportés par les Allemands qui y sont arrivés. En quelques heures ils vident le camp des 244 internés valides6 qui sont envoyés travailler dans des camps de concentration. Il reste alors 306 personnes dont les mères de familles, les mutilés et les malades. Le camp est délivré par les maquisards le 19 août 194414.

Un des camps du Sud-Ouest les plus connu est celui de Gurs. Avec une capacité « d’accueil  » de 18 500 personnes15, il est le plus grand camp du sud de la France. Du 2 avril 1939 au 31 décembre 1945 ce camp était un lieu d’internement administratif. Quatre groupes principaux d’internés s’y sont succédés. Du 1er septembre 1940 au 25 août 1944, 18 185 hommes, femmes et enfants juifs7 sont déportés vers Auschwitz, exterminés à partir de 1942. Entre le mois d’octobre 1940 et novembre 1943, 3907 juifs ont été déportés de Gurs vers Auschwitz en passant par Drancy. On comptabilise en ce camp un total de 1038 décès et de 910 évasions16. Un autre camp inclus dans le programme de la solution finale était le camp du Récébédou. Pour ce camp, 749 internés seront déportés de la gare de Portet-Saint-Simon, en passant par Drancy, à destination des camps d’extermination. En février 1941, c’est le département de la Haute-Garonne qui demande l’ouverture du camp. Il aura pour but de rassembler les vieillards et les malades des différents camps du Sud-Ouest, notamment ceux du camp de Gurs, essentiellement des juifs. Mais dans ce camp, comme dans les autres, rien n’est prévu pour assurer les soins aux malades. Au camp de Récébédou, entre 1941 et octobre 1942, 314 personnes, dont 254 Juifs sont décédés17. Ce camp fermera le 5 octobre 1942, jour ou les internés restants seront à leurs tours déportés.

Le nom de « Drancy de la zone libre » avait été donné au camp de Rivesaltes, camp prévu pour un effectif de 10 000 personnes. Les internés n’y resteront pas plus de quinze jours à la suite. Les convois successifs déplaceront 4564 personnes, dont 78 enfants18. Selon l’historienne Anne Boitel, 2313 juifs auraient été déportés vers Drancy. Du 4 septembre au 22 octobre 1942, il a été le camp majeur de rassemblement des arrêtés de la zone libre. Durant deux années, le camp de Rivesaltes a interné environ 21 000 personnes.19 Un autre camp ayant une spécificité était le camp de Brens. Effectivement à partir de 1941 il est exclusivement réservé aux femmes. En février 1941 ce sont 150 réfugiés qui tentent de s’enfuir. En mars 1941 commencent les successifs transferts des juifs vers les camps de Noë et du Récébédou. Brens fut alors l’une des « antichambres de la mort ».20

On dénombre environ 2550 juifs morts en étant internés dans ces quelques camps, ceci à cause des conditions déplorables, mais la majorité furent bien entendu, tués dans les camps d’extermination21.

Laura II-B

Des conditions de vie difficiles dans les camps.

Déportation vers les camps de concentration et d’extermination : le génocide

Les camps majeurs de transit sont Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Drancy comme nous avons pu le voir précédemment. Dans la continuité de leur déportation, les détenus seront envoyés dans les camps d’extermination. Ces camps étaient au nombre de six, sur le territoire polonais de 1939 qui a été annexé par le Reich Allemand. Ces camps sont Auschwitz-Birkenau, Belzec, Chelmno, Majdanek, Sobibor, Treblinka.

Que se soit à Argelès, Rivesaltes, Gurs, Septfonds ainsi que Noé, Portet ou Bram, un total de 228 000 réfugiés espagnols, juifs, tsiganes ont été enfermés dans les camps du Grand Sud22. A partir des grandes rafles de 1942, une très large majorité a péri au camp d’Auschwitz. Ces camps n’étaient pas l’enfer des camps d’extermination mais le régime de Vichy a su en faire des antichambres de la Solution finale. En juillet 1942, un total de six convois sont partis de Drancy et un seul de Pithiviers contenant un total de 6872 juifs, à destination d’Auschwitz. En août, 13 convois ont amené en tout, 13 123 juifs à Auschwitz. 11 sont partis de Drancy, un de Pithiviers et un de Beaune-la-Rolande. Les déportés de France étaient surtout amenés vers Auschwitz. Un total de 43 convois de 1942, 13 convois de 1943, 12 convois de 1944. En tout, 68 convois, soit 68 921 personnes ont été emmenées à Auschwitz. Le dernier convoi vers ce camp est parti le 11 août de Lyon. Quatre convois sont partis de Drancy vers Maidanek et Sobibor (en Pologne) en 1943, deux sont partis de Drancy vers Kaunas (en Lituanie) et Reval (en Estonie) en 1944. Le convoi de Toulouse en 1944 a été dirigé vers Buchenwald et Bergen-Belsen.23

Des conditions de transports difficiles.

Les transports se faisaient par train dans des wagons à bestiaux : les gens y étaient parfois enfermés plusieurs jours, entassés, sans bagages, sans de quoi manger, ni boire, et sans autres conditions d’hygiène. A l’arrivée du train à la gare des camps d’extermination, la plupart du temps, plus de 50% des détenus, quand ce ne sont pas des wagons entiers, avaient déjà péri à cause des conditions de transport. Une fois arrivés, les juifs étaient triés, les femmes, les enfants, les vieillards et les malades étaient directement gazés, ceci parfois dans les 20 minutes24 suivant l’arrivée d’un convoi. En effet, sur les 76 000 déportés, 43 441 ont été gazés dès leur arrivée. D’après le témoignage d’un juif, ancien détenu à Auschwitz, dans le documentaire « Shoah » de Claude Lanzmann sorti en 1986, les hommes assez robustes devaient rester travailler dans les camps jusqu’à l’épuisement, soit dans des carrières, soit dans des usines et les autres devaient sortir les corps inertes des chambres a gaz, et lorsqu’il n’y eu plus assez de place dans les fosses communes, les corps étaient brûlés dans des grands fours, appelés « crématoires »25. Certains des détenus avaient alors la lourde tâche de mettre les cadavres dans les crématoires. Ceux qui ne voulaient pas ou ne pouvaient plus, étaient alors directement fusillés. Les tours des cheminées rejetaient, sans cesse, nuit et jour, de la fumée et des cendres. Les tonnes de cendres étaient déversées à même le sol.Il est aujourd’hui possible de dire que le camp d’extermination qui a fait le plus de mort est bien celui d’Auschwitz avec un total d’environ 1 200 000 victimes, ensuite vient celui de Treblinka avec prés de 850 000. Le troisième camp ayant fait le plus de victimes fut celui de Belzec avec la mort de 550 000 personnes. Le camp de Maidanek fut 400 000 victimes, celui de Sobidor près de 250 000, et pour terminer le camp de Chelmo où il y eu 200 000 morts.

Ainsi, ayant les listes des déportés juifs de France, on sait qu’ils furent à peu près 75 721 à mourir dans les camps, sur un total d’environ 83 000 personnesen tout, soit 20% des juifs de France. S’il n’y en a plus qu’une centaine aujourd’hui, 2556 survivants rescapés sont rentrés en France au cours du printemps 1945. Aujourd’hui, nous savons aussi qu’un total de 11 452 enfants juifs furent déportés. Rares furent ceux qui sont revenus. Au total, sur environ 11 500 000 Juifs d’Europe, 5 500 000 sont morts soit environ 48 % suite à l’application de la Solution Finale26.Mais on sait aujourd’hui que malgré des victimes par milliers, « 75% des Juifs français furent sauvés grâce au courage d’hommes et de femmes et d’églises françaises qui considéraient leurs compatriotes juifs comme des citoyens français égaux. C’est la proportion la plus élevée de tous les pays occupés par les nazis »27. La France a ainsi participé à l’aide de ses camps au plus grand génocide de l’histoire de l’humanité.

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1 http://livreblanc.maurice-papon.net/org-pol-all.htm, Site de l’organisation des polices allemandes en France

2 Georges Bensoussan, Jean-Marc Dreyfus, Édouard Husson, Dictionnaire de la Shoah, Paris, Larousse, coll. « À présent »,‎ 2009, p.187

3 Centre d’étude et de recherche sur les camps d’internement dans le Loiret.

4 http://1942.memorialdelashoah.org/histoire_ete_1942.htm, Site internet de la Commémoration des rafles et de la déportation des Juifs de France en 1942.

5Georges Bensoussan, Jean-Marc Dreyfus, Édouard Husson, Dictionnaire de la Shoah, Paris, Larousse, coll. « À présent »,‎ 2009, p.187

6Article dans « Le Monde », rubrique « Société », Pour la première fois, la police expose ses archives de la Rafle du Vel d’Hiv, le 16.07.2012

7Georges Bensoussan, Jean-Marc Dreyfus, Édouard Husson, Dictionnaire de la Shoah, Paris, Larousse, coll. « À présent »,‎ 2009, p.187

8Georges Bensoussan, Jean-Marc Dreyfus, Édouard Husson, Dictionnaire de la Shoah, Paris, Larousse, coll. « À présent »,‎ 2009, p.187

9 En France, une Maison d’Enfants à Caractère Social (MECS) est un établissement social ou médico-social, spécialisé dans l’accueil temporaire de mineurs. Pendant la guerre, les centres accueillaient surtout des orphelins.

10http://www.enseigner-histoire-shoah.org, site internet du ministère de l’éducation : rubrique mémorial de la Shoah.

11http://1942.memorialdelashoah.org/histoire_ete_1942.htm, Site internet de la Commémoration des rafles et de la déportation des Juifs de France en 1942.

12Site internet des Anonymes, Justes et Persécutés durant la période Nazie dans les communes de France.

13Article dans « Le Monde », rubrique « Société », Pour la première fois, la police expose ses archives de la Rafle du Vel d’Hiv, le 16.07.2012

14www.ajpn.org/internement-camp-de-Noe, site du camp de Noé.

15 www.campgurs.com, site du camp de Gurs.

16http://www.enseigner-histoire-shoah.org, site internet du ministère de l’éducation : rubrique mémorial de la Shoah.

17 Ministère de la défense : chemins de mémoire

18Anonymes, Justes et Persécutés durant la période Nazie dans les communes de France.

19 Ouvrage de Anne Boitel , le camp de Rivesaltes 1941-1932 du centre d’hébergement au « Drancy de la zone libre » , Pu Perpignan , 2001

20 Site internet des Anonymes, Justes et Persécutés durant la période Nazie dans les communes de France

21Ministère de la Défense : chemins de mémoire

22 Article de la dépêche Publié le 27/01/2015.

23 http://www.unlivredusouvenir.fr, site internet « un livre du souvenir ».

24 D’après le témoignage d’un juif, ancien détenu a Auschwitz, dans le documentaire « la shoah » de Claude Lanzmann sorti en 1986.

25 D’après le documentaire « nuit et brouillard » de Henri Michel sorti en 1956.

26 Site internet des Anonymes, Justes et Persécutés durant la période Nazie dans les communes de France

27 www.sciencespo.fr, énoncé lors d’un discours du diplomate américain Stuart E .Eisenstadt. (Centre d’études et de recherches internationales – Sciences Po)