Les axes routiers et ferroviaires furent très importants pour acheminer les internés et le ravitaillement. Ainsi, ils ont dû se développer dans les lieux proches des camps. Certaines routes nationales ont dû être consolidées et agrandies afin de permettre de nombreux passages de camions entre les camps et les villages. Les axes ferroviaires ont beaucoup servi pour acheminer les internés dans les camps. En 1938, la nationalisation du réseau ferré français par la création de la SNCF (Société Nationale des Chemins de fer Français) en a accéléré le développement. Certains axes ont alors été construits et d’autres restaurés. Par exemple; les internés du camp de Gurs, arrivaient en gare de Gaillac et étaient ensuite acheminés en camion jusqu’au camp.

Parfois, la gare choisie comme relais pour le camp n’était pas la gare principale du territoire. Pour le camp de Septfonds, le projet initial était d’utiliser la gare de Caussade mais ce fut finalement la petite gare de Borredon qui fut choisie pour éviter de traverser la ville entière de Caussade. En effet, le chemin d’environ sept kilomètres en rase campagne, à pied, était plus discret pour les populations locales. Seuls les malades et les vieillards étaient conduits au camp par camion militaire.