L’organisation du ravitaillement était gérée par des administrations publiques comme l’Etat ou plus localement la préfecture possédant une grande influence sur le contrôle des produits alimentaires. Celles-ci organisaient des groupements départementaux de répartition et étaient aussi chargées du ravitaillement. Le ravitaillement des produits alimentaires avait été réorganisé sous la tutelle d’un secrétariat d’État spécifique, rattaché ou non selon la période au ministère de l’Agriculture.
De plus, l’État instaurait un système de contrôle de l’alimentation identique pour les habitants et les internés, grâce à des tickets de restauration délivrés par la mairie de la commune; permettant le contrôle de la quantité de nourriture distribuée. Cette procédure fut mise en place tout d’abord en zone occupée, puis très vite, la loi fut appliquée à tous les camps et toutes les communes se trouvant sur le territoire français. Chacun devait conserver ses tickets d’alimentation qui étaient renouvelés administrativement chaque trimestre.