Les compagnies de travailleurs (CTE) et les groupements de travailleurs étrangers (GTE)

Les compagnies de travailleurs étrangers (CTE), créées par le gouvernement de Daladier, servent à effectuer des travaux d’intérêts généraux ou stratégiques dans les camps français et sur les frontières du pays. Elles sont supprimées par la loi du 27 septembre 1940. Cependant, le maréchal Pétain, voyant l’intérêt économique de ces brigades, les remplace par les groupements de travailleurs étrangers (GTE). Cette loi permet d’encadrer une main d’œuvre étrangère fortement présente en France et de « rentabiliser » les camps d’internement. En effet, la plupart des internés sont inactifs dans les camps et l’entretien de ces derniers coûte énormément d’argent à l’État. Les camps peuvent donc être des lieux de travail forcé pour ces GTE procurant de la main d’œuvre gratuite et en quantité à l’État français.