Le camp de Septfonds dans le Tarn-et-Garonne ouvre ses potes en février 1939 et dès 1940 accueille le 16ème régiment des tirailleurs sénégalais qui est mobilisé pour la surveillance du camp.
Ces soldats venus des colonies sont vite soumis à de nombreuses attaques racistes comme en atteste cette citation qui explique que les détenus : « ressentaient comme une humiliation supplémentaire le fait d’être surveillés par des Noirs et des Arabes »1. Mais les remarques xénophobes ne proviennent pas que des détenus. En effet, les gardiens possèdent le même sentiment d’humiliation que les détenus de travailler avec des « étrangers ». Ils se sentent dévaloriser par de tels collègues. Nous avons d’ailleurs prit connaissance sur le site du musée de la résistance et de la déportation du Tarn-et-Garonne à Montauban d’un fait divers concernant le meurtre de trois soldats noirs. Ces derniers montaient la garde de nuit puisque c’était leur tour. Le lendemain matin, le directeur du camp constate leurs décès. Très vite les soupçons se sont porter à l’encontre de quelques individus. Parmi eux des gardiens du même camp aider de certains détenus2. Mais leur culpabilité n’a jamais pu être prouvée. C’est une affaire sur laquelle nous n’avons pas plus d’informations.
1Musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, www.museeresistance.montauban.com.
2Musée de la Résistance et de la Déportation de Montauban, www.museeresistance.montauban.com.