Oeuvre de Secours aux Enfants
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L’action humanitaire se concentre dans les nombreux camps de la zone sud en se partageant les différents modes d’action pour que celle-ci soit complète et bénéficie aux internés. Ainsi, plusieurs associations apportent une aide quotidienne et multiple. Premièrement, les œuvres juives telles que l’OSE se consacrent à la prise en charge des besoins matériels et psychologiques à l’intérieur et à l’extérieur des camps. D’un point de vue financier, elles bénéficient d’un vaste réseau de solidarité internationale juive. À partir d’août 1942, elles basculent dans l’action clandestine et organisent la fuite des enfants vers l’étranger compte tenu de la politique ambiguë de Vichy à l’égard des œuvres juives.

Garçons juifs réfugiés au Home d’enfants de la Maison des Pupilles de la Nation à Aspet. Ces enfants arrivèrent au home grâce aux efforts de l’OSE (Œuvre de Secours aux Enfants) et de l’American Friends Service Committee (le Secours Quaker américain). Aspet, France, vers 1942.

La CIMADE à l’entrée des camps en 1939. (Dominique Orieta Tron)

Aussi, l’action chrétienne, et plus particulièrement protestante, se manifeste à partir de 1939. L’action de la CIMADE est ainsi révélatrice du tissu associatif chrétien, car ses financements furent dépendants des autres œuvres tout comme son fonctionnement. Aussi, longtemps sans statut, l’association a t-elle pu intégrer la vie quotidienne des camps afin de pourvoir aux besoins spirituels et moraux des internés. Enfin, celle-ci verse, tout comme les œuvres juives, dans la résistance pour continuer son action.

La CIMADE à l’entrée des camps en 1939. (Dominique Orieta Tron)