A partir de 1938, les différents gouvernements français assistent à une grande vague d’immigration non désirée. Ces nouveaux arrivants sont des réfugiés politiques. Les gouvernements décident de promulguer des lois portant sur la mise en place de camps, afin d’y interner les réfugiés. Ces camps plus ou moins répressifs enferment ces exilés venus trouver une forme de paix, mais qui, contre leur gré, découvrent une vie privée de liberté. Afin de fuir l’isolement, le travail s’avère être une solution.
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Dès l’arrivée des réfugiés dans les camps, leur vie quotidienne se révèle être très rude et les internés sont quasiment livrés à eux mêmes. Le manque de nourriture provoque des carences alimentaires, sans compter les conditions de vie sanitaires et médicales désastreuses. De surcroît, les baraques dans lesquelles ils s’entassent ne leur offrent pas la possibilité d’avoir une vie privée. Ce sont donc les besoins élémentaires des réfugiés qui sont mis à mal, dans un contexte général qui ne se préoccupe pas de leur venir en aide.
Un autre aspect vital de la vie d’un homme ou d’une femme est mis à mal dans les camps : la vie sociale. Entretenir des contacts avec le monde extérieur est possible mais très compliqué pour les internés qui doivent faire face à des mesures de plus en plus restrictives. A cela s’ajoute l’obligation de cohabiter avec les autres internés, tous différents. La solidarité et l’exclusion ont donc une place majeure dans la vie des détenus.
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Etudiants : Romain MOULARAT, Charline PERES, Walid MIARA, Victor VIANO.