Chaque année, dans le cadre de l’UEO Littérature de jeunesse, la Médiathèque Pierre Amalric propose aux étudiants de L3 de passer l’après-midi en compagnie d’un auteur ou d’un illustrateur d’ouvrage jeunesse invité à l’occasion du Salon du livre jeunesse d’Albi (organisé par l’association Dikelitu).
2018 – Rencontre avec Frédéric Clément
» Nous avons eu l’honneur de pouvoir assister à une rencontre à la médiathèque d’Albi avec le célèbre auteur-illustrateur de littérature jeunesse, Frédéric Clément. Il est revenu rapidement sur son parcours de vie et a répondu à certaines de nos questions sur ses œuvres. Il explore tous les styles confondus entre albums pour la jeunesse qu’il illustre ou qu’il écrit et romans pour les adultes. Durant les années 80, Frédéric Clément nous a confié vouloir essayer étendre le genre de l’album à un public adulte, il ajoute ainsi une dimension érotique ou plus dramatique mais également le mélanges des arts (photographies, arts plastiques) comme dans l’album Songes de la Belle au Bois
Dormant chez Casterman, collection Les authentiques (1997). Cette rencontre inspirante m’a permis de prendre conscience du temps de l’élaboration d’un album et des mécanismes de création tant pour l’écriture que pour les illustrations. Frédéric Clément nous emmène dans un univers riche à la croisée des arts (photographie, arts plastiques, peinture, dessin) et des cultures ( Le Japon avec Basho, le fou de poésie écrit par Françoise Kérisel de 2009) augmentant le champ des possibles en Littérature Jeunesse en particulier dans les albums. J’ai trouvé que l’album Auriez-vous ça ?, éditions Albin michel (2015) de Frédéric Clément était une belle revisite des imagiers ou abécédaires classiques comme L’Album d’Adèle de Ponti (1991), on est propulsés dans la collection personnelle de l’auteur, on remarque son amour des objets chinés et assemblés un peu partout qu’il transforme en œuvres d’art éphémères le temps d’une photographie. Le but est de réflèter un éclat de vie à ces objets plus ou moins oubliés tout en faisant découvrir de
nouvelles choses à l’enfant de manière intéractive et ludique. On est comme dans le grenier de ses grands-parents mais également relié à une forme de cabinet de curiosités, en immersion totale dans le monde symbolique et imaginaire de Frédéric Clément. »
Manon Farrugia, L3 Lettres modernes
2019 – Rencontre avec Judith Gueyfier