Le savant au centre des luttes de puissance

Profitant d’un début d’organisation, les connexions entre savants se multiplient et se diversifient tout au long du XVIIIe siècle. Leur influence s’étend aussi au sommet de l’Etat qui comprend l’intérêt que techniques et innovations peuvent avoir dans la puissance du pays à l’échelle internationale, ainsi que l’information qu’il peut obtenir des académies locales sur l’état du pays.

En effet, la naissance des académies de province un peu partout sur le territoire est bénéfique pour la monarchie. Les idées émergentes reflètent souvent les besoins de la population et leurs volontés. Ainsi, les idées savantes sont utiles pour le pouvoir politique n’arrivant pas à garder une main mise sur l’ensemble du territoire. De fait, savants et États se trouvent réunis à travers des intérêts communs.

De même, les nouvelles innovations techniques mises au point par les savants renforcent la puissance de l’État notamment parce qu’elles permettent le développement économique et social. Dans un contexte d’exploration et du monde par les puissances européennes, la course aux connaissances est capitale : en effet, l’amélioration des techniques, par exemple des techniques de navigation, est profitable et non négligeable, renforçant la puissance des États.