L’association Lapérouse Albi-France participe avec volonté à la pérennisation du personnage de Jean-François de Lapérouse. Grâce à ses nombreuses actions et activités au sein même de la ville d’Albi par le biais du musée de Lapérouse notamment, ou par le marquage des lieux de passage ou d’escale de La Boussole et L’Astrolabe, à travers le monde. L’association permet encore de nos jours de garder vivant le navigateur Jean-François de Galaup de Lapérouse.
On peut citer deux autres associations visant à promouvoir le personnage et le voyage de Lapérouse. D’une part l’association Lapérouse en Alaska, crée en en 2009 dans la petite ville de Juneau situé à 200 km au nord de la baie où avait débarqué l’équipage de Lapérouse. A noter qu’une rencontre avec l’association Lapérouse Albi-France a eu lieu le 30 mai 2009. D’autre part l’association Friends of Lapérouse Museum Sydney, a vu le jour en juillet 1984, grâce à un groupe de résidents australiens et français formant l’association à l’occasion du bicentenaire australien. L’objectif premier de cette association a été de créer un musée à la mémoire de Lapérouse, sur le site même où son expédition était arrivée pour assister aux six premières semaines de la colonisation britannique en Australie (1788). Le musée commémore le périple de Lapérouse et d’autres navigateurs français dans le Pacifique, et enregistre leur rôle important dans l’exploration de la côte australienne. En accord avec l’esprit de coopération nécessaire pour le créer, ce musée cherche également à pérenniser et renforcer les liens durables entre l’Australie et la France.
Par ailleurs, une autre association s’est véritablement engagée dans les recherches sur le périple de Lapérouse. En effet, de nombreuses expéditions de recherches ont été réalisées par une association de Nouvelle-Calédonie : l’association Salomon. En 1981, Alain Conan, Nantais d’origine et vivant en nouvelle Calédonie, décide de crée l’association Salomon avec d’autres passionnés, tous animés par la volonté de lever le voile sur le « mystère Lapérouse ». Ainsi dès 1981, plusieurs campagnes de fouilles sont menées jusqu’en 2008.
Notons que, dès la fin du XVIIIe siècle, des expéditions avaient été lancées pour retrouver, d’abord, l’équipage de Lapérouse, puis au fil des siècles, pour découvrir les raisons de son naufrage. Après les trouvailles réalisées durant les précédentes campagnes de recherches, l’association Salomon obtient à partir de 2005, une aide et un engagement sans précédent de l’État et notamment de la marine française. Sans compter le ministère de la défense qui apporte un soutien matériel (mise à disposition du bâtiment militaire Jacques Cartier) et humain, deux autres ministères sont également impliqués dans les recherches : le ministère de la culture qui dépêchent des équipes du DRASSM (département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines), et le ministère de la Recherche dont les archéologues de l’IRD (institut de recherche pour le développement) œuvrent à terre. C’est grâce à l’action de l’association Salomon, qu’une majeure partie des objets ont été découverts.