Jacques Caminade

Jacques Caminade

Le Père Jacques Caminade s’est engagé pendant quarante ans aux côtés de la Croix-Rouge.

Tout a commencé en 1967, lorsqu’il monta avec un collaborateur une école destinée à former des jeunes à divers métiers. De 35 à 40 élèves au départ, l’école en a accueillie jusqu’à 207. Se pose alors la question de la sécurité : que faire s’il arrive quoi que ce soit à un élève au sein de l’établissement ?

Jacques Caminade se tourna alors vers la Croix-Rouge pour pouvoir passer le brevet de secourisme, ce qui marqua le début de sa carrière à la Croix-Rouge en tant que formateur au secourisme.

En 1979, il fonde le Centre National de Formation au sein duquel tout ceux qui le souhaitent viennent apprendre les gestes de premier secours durant huit jours à l’issue desquels ils obtiennent leur diplôme d’État. Il devint donc instructeur national pour lequel il passa le monitorat d’État en 1968-1969 et le restera jusqu’en 2007, date à laquelle il passa la main.

Au cours de son expérience à la Croix-Rouge, Jacques Caminade s’est particulièrement investi dans la formation : pour lui, « le bénévolat ne rime pas avec incompétence ».

Pour pouvoir former dans les meilleures conditions possibles ses élèves, il passa de nombreux diplômes comme le monitorat de voile ou de ski. Il a été directeur départemental d’urgence et de secourisme de 1970 jusqu’en 1997.

Il s’investit également pour former le grand public : en tant qu’instructeur national, il voyagea beaucoup dans le Midi.

Lorsqu’on lui demande ce qu’il tire aujourd’hui de son parcours à la Croix-Rouge, c’est déjà le dévouement des jeunes, nombreux à venir apprendre les premiers gestes de secours. De plus, il insiste aussi sur l’implication des membres : c’est le cas de deux directeurs nationaux, Michel Thevenet et Hervé Le Ker qui croyaient indubitablement en l’association et à ses objectifs : « si on y croit vraiment, ça réussit toujours ».

Caminade photo

Jacques Caminade se consacre aujourd’hui encore aux autres, en visitant les personnes seules et isolées et les prisonniers psychiatriques en tant que prêtre, tout en donnant un coup de main à la Croix-Rouge lorsqu’elle le demande.