S’impliquer dans l’association au travers de responsabilités

Acteurs de la mise en place des actions sociales

Au sein de la Croix-Rouge, divers domaines sont représentés, en premier lieu celui de l’action sociale : pour aider et secourir la population, il faut des responsables qui jouent le rôle d’acteurs de la mise en place de ces actions sociales. La liste des actions sociales est non exhaustive : il faut prendre en compte les missions lors de sinistres, la prévention, la formation, les aides pour les plus démunis, etc.

La Croix-Rouge tarnaise peut aussi être amenée à porter secours à une population dans un département voisin. Cette mobilité d’action est un vecteur de la Croix-Rouge, le déplacement des bénévoles de la Croix-Rouge démontre bien une des principales valeurs de cette dernière : l’unité. Ainsi la présence de l’association dans les départements voisins lors des catastrophes naturelles a pu être visible le 2 février 1952 lors des inondations du quartier St-Cyprien et de l’Hôpital de La Grave à Toulouse. En effet dès l’alerte d’évacuation, des équipes se sont formées avant d’être transportées sur les lieux du sinistre. Lorsque l’alerte a été levée, il fallait tout de même soulager les sinistrés : des équipes d’urgence et des collectes ont été organisées. La Croix-Rouge d’Albi a fait parvenir à la Délégation de Toulouse une cinquantaine de colis et l’argent récoltés. Des scouts et des guides se sont joints aux équipes de secouristes pour tenter de réunir un maximum de couvertures, de vêtements et de denrées alimentaires.

La Croix-Rouge travaille également sur la protection et la formation dans divers domaines : des courses cyclistes au secteur agricole où le risque de blessures et de chute est assez important. Pour Jean Carensac il semble essentiel de former les agriculteurs au diplôme de secourisme, ainsi entre 1979 et 1992, il organise des séances en collaboration avec la Mutualité Sociale Agricole ainsi qu’une campagne de vaccination contre le tétanos. Ces différents exemples de manifestations témoignent bien de la possibilité pour l’association de mettre en place de nombreuses actions, preuve d’un véritable souci humain : l’essentiel est de toucher le plus de monde possible.

L’importance des compétences comme vecteur du bon fonctionnement des

actions

Ces exemples d’actions sociales sont à l’origine de la coopération au sein du réseau des membres de la Croix-Rouge Tarnaise. Cette dernière est essentielle pour le bon fonctionnement de l’association. Dans l’optique de secourir au mieux la population, après la volonté et la motivation, les compétences sont indispensables comme vecteur du bon fonctionnement des actions.

Pour « apprendre à sensibiliser les secouristes qui pouvaient être appelés à tout moment » selon Jean Carensac, il apparaît comme essentiel de connaître le nombre de bénévoles disponibles en cas d’accident. C’est ainsi que Jacques Caminade et Jean Carensac ont organisé un exercice de secourisme à Saint Antoine de Lacalm. Il s’agissait de persuader la population que cinq enfants avaient disparu : 91 secouristes se sont portés volontaires. Ce fut une surprise pour les organisateurs qui ne s’attendaient pas à un nombre aussi important de secouristes.

Le côté humain essentiel au bon fonctionnement de la Croix-Rouge tarnaise est visible à travers le plan S.A.L.V.A.R (Service d’Assistance Locale aux Victimes d’Accidents de la Route) mis en place par Jacques Caminade dans le Tarn le 30 Juin 1983. La Croix-Rouge montre alors la nécessité de prendre soin des personnes non-blessées souvent laissé de côté au détriment des personnes accidentés. Ce projet, en collaboration avec les sapeurs-pompiers et la gendarmerie, a servi de guide aux Directeurs Secouristes désireux de créer un plan S.A.L.V.A.R. comme le notifie Hervé Le Ker dans une lettre datant du 20 octobre 1983.

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