Aujourd’hui, la Croix-Rouge tarnaise compte 344 bénévoles dont 343 actifs. Ces bénévoles sont majoritairement des femmes. Ces femmes sont nées principalement entre 1940 et 1959. Les hommes sont eux nés principalement entre 1960 et 1979. Les bénévoles travaillent principalement dans l’activité « Actions sociales ». Les femmes travaillent ensuite majoritairement dans l’activité « Soutien aux activités ». Les hommes quant à eux travaillent principalement dans le secteur « Urgence et Secourisme ». Les femmes étant nombreuses aussi à travailler dans cette activité, l’activité « Urgence et Secourisme » est ainsi la seconde activité dans laquelle les bénévoles agissent. Les jeunes interviennent majoritairement dans l’activité « Urgence et Secourisme », qui tend ainsi à se développer. Par ailleurs, les bénévoles sont principalement rattachés à l’Unité d’Albi, qui compte 139 bénévoles. C’est ensuite l’Unité de Castres-Mazamet, puis l’Unité de Lavaur qui comptent le plus de bénévoles.
Pour en savoir plus, l’étude graphique complète à partir de la liste des adhérents 2014.
Le secours aux personnes, une aide psychologique, sociale et sanitaire.
Les bénévoles cherchent à prévenir, alléger la souffrance. Ils luttent contre la détresse. Ils apportent une assistance matérielle, médicale, sociale. Ils essayent de protéger la vie et la santé des personnes victimes de divers conflits. Miguel Palhares nous explique que les bénévoles apportent « du soutien, psychologique ou physique, de l’accompagnement ou du bonheur, […] les bénévoles essaient d’humaniser la vie ». En effet, comme nous le dit Miguel Palhares, ils cherchent à apaiser les douleurs physiques et morales. Les bénévoles essayent d’améliorer l’hygiène des personnes, sensibiliser les personnes à la vaccination, aux dépistages pour diverses maladies. Ils aident les personnes à s’insérer socialement. Ils proposent par exemple aux prisonniers des formations. Les bénévoles luttent contre l’illettrisme, contre la précarité en distribuant de l’alimentation, aident les personnes âgées à sortir de leur isolement. De plus, les bénévoles ont un rôle d’écoute, de protection, d’assistance. Les bénévoles s’enrichissent par leurs rencontres, les personnes qu’ils aident changent leurs manières de penser. Ils créent une amitié avec les autres bénévoles. C’est ce que Miguel Palhares nous explique : « Des contacts, le fait de me sentir utile, des amis aussi et de la joie. Puis, des compétences que je n’aurais pas forcément pu acquérir ailleurs. Ou en tout cas, que je n’aurais pas fait dans l’immédiat sans la Croix-Rouge ». De plus, Jacques Caminade, ancien bénévole à la Croix-Rouge, nous a dit : « C’est le fait de rendre service au public, à l’Etat. Aussi, cela m’a permis de faire la connaissance de personnes qui m’ont inspiré et marqué. […] Et quand on n’est pas seul, si on y croit vraiment, qu’on est vraiment motivé, cela réussit toujours. Pour moi le plus important était de porter secours à toute souffrance. Pour moi, le bénévolat ne rime jamais avec incompétence, il faut s’instruire et apprendre en participant à des stages et des formations. C’est nécessaire ».