Prévoir les catastrophes
C’est à la suite des grandes inondations du Sud-Ouest de la France, que l’on met en évidence la nécessité de former le personnel. Apparaît ainsi en 1934 la toute première procédure d’intervention d’urgence. Cette procédure propose à la France un projet pour s’adapter à n’importe quel type de situation pour mieux cibler et coordonner les interventions.
La Croix-Rouge intervient en coopération avec les autorités locales et nationales, pour sans cesse améliorer la réactivité des secours en cas de situations imprévues. La Croix-Rouge intervient également dans des situations nouvelles comme l’assistance aux nourrissons, aux personnes âgées. On voit la création des Infirmières Pilotes/Parachutistes et Secouristes de l’Air (IPSA) en 1934, des conductrices ambulancières et des cadres infirmiers. A partir de 1935, sont montées les neuf premières équipes de secourisme d’urgence.
Cependant le comité de la Croix-Rouge estime que ces mises en place s’avèrent inefficaces, et décide d’instituer au niveau national, un plan de secours, le plan ORSEC, en 1952. Ce plan regroupe tous les dispositifs nécessaires à la protection des populations civiles en danger.
Développement des champs d’actions
Lors des conflits armés, les secouristes portent un brassard avec une croix rouge sur fond blanc pour être reconnaissable sur le champs de bataille. La qualité des secours est indissociable de la logistique, or la gestion des flux de blessés, du personnel des secours et d’approvisionnement médical est souvent problématique du fait des aléas et des risques propres au Front, qui font de l’évacuation un enjeu aussi vital que les soins. Elle offre également au besoin des soins aux populations touchées par les conflits.
L’institution de la Croix-Rouge s’est structurée initialement grâce aux missions attribuées au départ par la Société Des Nations qui la finance lors de ses champs d’action.
Les récentes diversifications de ses champs d’action lui a permis de s’adapter à l’ère moderne qui a vu apparaître, les crises sociales ainsi que la pauvreté. Aujourd’hui, ces champs d’action portent surtout sur de l’aide financière, l’alphabétisation et l’aide alimentaire.
L’affirmation de la spécialisation
La formation professionnelle s’adapte aux risques de l’ère moderne, modifiant ses dispositifs.
La Croix-Rouge opère une restructuration de ses champs d’action dans différents secteurs, qui se composent de la rééducation, des maisons de retraite, des structures de soin à domicile. Elle tend également à participer activement à la protection maternelle et infantile (PMI).
Quand à l’action sociale, de plus en plus omniprésente depuis les années 70, on assiste à des changements majeurs. La structure sanitaire et sociale se développe davantage dans les grands ensembles immobiliers, nouvellement construits dans les banlieues où la crise de 1974 touche de plein fouet la population.