Tout devient blanc devant mes yeux, comme asphyxiée par un cygne. Je cherche au plus profond de moi, c’est le néant, je me résigne. Sans préambule mon échec vient me frapper sauvagement, Je ne peux distinguer que PERDANTE écrit en fluorescent. Le youyou des insultes internes est remplacé par un grand rien, Mon esprit erre,… Poursuivre la lecture Cauchemar
Auteur/autrice : Jerome Cabot
De fille en aiguille
elle veut s’étendre sur la plage éteindre les lumières s’épandre dans le brouillard de la nuit et puis ils font scintiller leurs flashes les paparazzi capturent le détail de sa vie ils ont contre-plongé ses plans de solitude de poésie de vie elle veut s’étendre sur la plage et elle se réveille un goût de… Poursuivre la lecture De fille en aiguille
Générique de fin
Moi, vous savez, je suis plutôt du genre sentimental, du genre à recenser ce qui me touche chez les gens, vous savez, les choses que beaucoup ne remarquent pas, les tics de langage, les sourires en coin. C’est peut-être pour ça que je cherche autant à comprendre pourquoi. Pourquoi l’humain est ce qu’il est. C’est… Poursuivre la lecture Générique de fin
Sang d’encre
et puis aujourd’hui c’était trop trop tard sûrement elle ne pouvait plus rien y faire elle avait les yeux plus gros que le cœur alors elle s’agrippait sans trop savoir pourquoi elle s’arrachait à cette toile et puis aujourd’hui c’était trop trop dur tout simplement elle avait un charme dans la gorge une goutte dans… Poursuivre la lecture Sang d’encre
Chronique de l’Uniserne
Un jour de janvier 2037 à Albi, Place de Verdun. Au commencement de cette nouvelle journée d’hiver, les sirènes retentissent. Ce sont celles que, naguère, on entendait seulement le premier mercredi du mois . Cette mélodie instrumentale se mêle au tintement des cloches de la colossale cathédrale Sainte-Cécile, donnant une impression de désordre organisé. Tous… Poursuivre la lecture Chronique de l’Uniserne
Imagine seulement
Un jour, j’ai donné cette lettre à quelqu’un, et avec cette lettre, un livre. Il n’avait qu’une seule règle : l’abandonner. Qu’il en fasse le deuil ou qu’il s’en réjouisse, il devait le céder à quelqu’un qui, à son tour, devrait le remettre à un autre. Ceux qui recevront le livre d’une main humaine seront chanceux.… Poursuivre la lecture Imagine seulement
Pangolinistes
Dans l’air de la convivialité et de la grossièreté, des hommes. Tous épris d’une folie dansante alcoolique. Whisky gourmand ne cesse de réclamer : vitalité, humour et bonheur. Créateur de querelles entre le pique et le carreau pour finir en duel – le jeu en vaut la citadelle. Lieu ricain où la photographie monochrome dépeint la… Poursuivre la lecture Pangolinistes
Dédale
Pas à pas, cœur contre cœur, Ne soyons plus ces oiseaux enfermés. Libérons-nous de cette cage Et brisons les chaînes futiles de la vie. Rêvons de l’indescriptible, nous le méritons. Évadons-nous, encore et encore. Atteignons les nuages au coton soyeux… M’entends-tu ? Es-tu là ? Où es-tu désormais ? Je regarde, là, ici et là-bas… Poursuivre la lecture Dédale
Chorégraphie farfadeuse
Alors que Marie-Jeanne et M. Tramadol entamaient une valse farfelue dans mes viscères, mon farfadet malicieux m’assujettit à commander un délicieux risotto au miel. Farfa par-ci, Farfa par-là, il était de mèche avec la procrastination, m’astreignant des jours passants à perpétuer un tête à tête avec mon ordinateur sans jamais conclure. Sans jamais conclure ne… Poursuivre la lecture Chorégraphie farfadeuse
En attendant la pluie
Vladimir et Estragon attendent sous un arbre en piteux état. ESTRAGON – Et si on laissait tomber ? (Un temps.) On laisse tomber, hein ? VLADIMIR – Non, c’est trop tard, on a attendu trop longtemps. (Silence. Il regarde autour de lui.) Tout est mort ici. ESTRAGON – Même nous ? Un temps. VLADIMIR – Attrape mes lacets,… Poursuivre la lecture En attendant la pluie