Elle serpente à travers ces sombres salles, un peu sclérosante et surtout schizophrène : sa sainteté est salement souffrante. Les signes sont sinistres et les sinus le sentent. Squames et spasmes, mais si sympathique. Elle a soudainement sauté le pas. Sa Sainteté s’est suicidée. Maeee
Étiquette : Cabinet de curiosités
Béryl
Bruits de brises blanches, Brouillard bleu baigne les berges, Les barques et Bōsō. Alizé
Moi, Madame Margaux
Moi, Madame Margaux, mi-marmotte, mi-mariolle, montre mes magnifiques mains malgré mon minois métèque médiocre. Ma mâchoire mal mise, mon menton maigrichon me maintiennent malade. Moi, Madame Margaux, margote machinalement. Mon meuglement martyrise mes mômes. Mais mercredi, mille magistrales magistrates me malmèneront : moi, Madame Margaux, massacrerai mon mariage. Marcel, mon mari : marmité, mélangé, mastiqué.… Poursuivre la lecture Moi, Madame Margaux
Répit
Refuge renfermé, rigidité reculée Réconfort ronflant, réveil rassurant Repos régénérateur, rythme rêveur Relaxation remédie, rafraîchit : Répit radieux. Aeri
Lunatique
Lumière légère Limpide et lente Lave l’ombre lointaine Luisante, sur le lac lustré Laconiquement loué, l’astre lunaire Libéré, à l’instant s’est levé. Assya
La danse
La beauté de tes membres, dansant lentement dans l’obscurité autour des miens à moitié nus : ils sont si précis en cet instant. Blessé par notre rituel d’hier soir, c’est à toi de décider pour le reste. N’essaie pas de changer la fin. Choisis maintenant ou je te détesterai. Choisis maintenant. Je t’en supplie, arrête… Poursuivre la lecture La danse
Tes lèvres
Le bout de la cigarette brûle la pulpe de mes doigts et tes lèvres, sèches et rugueuses, allument un brasier déjà consumé depuis une éternité. Tu touches, de ta langue, ma vérité sur l’amer goût qu’apporte la déception et le chagrin. Maeee
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Cléa
Au temps de l’insouciance
Il y a cinq ans, cinq amis se rejoignaient en cachette. D’une discrétion imparfaite, Ils ne se souciaient que de faire la fête. Peu leur importait les malheurs de la société, Ils souhaitaient profiter en ces temps compliqués Du bonheur que leur procurait la fermeture du lycée. Peu attentifs à cette drôle d’infection, Le bonheur… Poursuivre la lecture Au temps de l’insouciance
Il ne joue pas le jeu
Ô Temps, sois mon ami et tends avec plaisanceÀ cesser, sans bruit, le fol envol des heures.Tant de jours, à tout jamais, qui s’oublient et meurent,Te laissant insensible à cette folle danse. Je rêve tant d’une trêve dans la cadence.Joue et feins d’alentir tes minutes, tes heures !Des effets, méfaits, faits à tes souffre-douleur,Compter, tu… Poursuivre la lecture Il ne joue pas le jeu