Au XVIIIe siècle, la hiérarchie des puissances maritimes mondiales est bouleversée au niveau du commerce et donc de l’économie maritime. L’intensité des échanges varient et certains États s’affirment au dépend des autres. Les pays européens dominent le marché économique, avec à sa tête les puissances Anglaise, Hollandaise puis Française. L’océan Atlantique devient un espace dynamique où gravitent les principaux enjeux économiques. Ces derniers influent sur la politique économique des grandes puissances mondiales.
Un marché se met en place autour de ce commerce maritime. De nouveaux intérêts apparaissent et sont d’ordre économique. Les produits coloniaux, principalement, intéressent fortement les puissances mondiales qui exercent une politique en rapport avec ses nouveaux intérêts.
Des acteurs entrent en jeu dans ce nouveau type d’économie. Les ports prennent une autre dimension avec l’arrivée de produits coloniaux venus principalement du nouveau monde. Les ports sont ainsi réaménagés afin de répondre aux besoins d’une économie maritime croissante. Cette économie dépend grandement des colonies qui sont à l’origine de ce commerce.
Le commerce maritime tend à se diversifier mais reste fragile. Les objectifs ne sont pas uniquement économiques puisqu’il y a également un désir de découverte, incarné par les navigateurs. L’insécurité des océans, due à la présence de pirates et de corsaires, mais aussi les besoins matériels obligent principalement les Etats européens, à commercer et s’allier entre eux.