Au XVIIIe siècle, il est déjà difficile de conserver les aliments, mais cela l’est encore plus lors d’un voyage comme celui de Lapérouse qui dura trois ans. Tous les codes alimentaires qui sont valables sur terre : la cuisson, la préparation et la dégustation, vont changer sur la mer. Lapérouse va pourtant essayer de trouver des solutions à la question de “se nourrir”, pour le bon déroulement de la vie sur ses navires.
Maintenir une bonne hygiène à bord d’un navire est primordial pour conserver la bonne santé de l’équipage pendant un voyage au long cours. Cependant, cela est très difficile et les marins doivent faire face à de nombreuses maladies, parfois graves et mortelles. Les chirurgiens et médecins de la Marine ont pour rôle d’améliorer l’hygiène et la santé de ces marins dont la situation s’améliore toutefois de plus en plus rapidement à la fin du XVIIIe siècle.
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« Le vivre ensemble » devient un véritable défi lors de la navigation de long cours. La promiscuité d’un milieu de vie saturé, les conditions de vie dégradées sont des explications de la difficulté de la vie sociale. Pourtant, la navigation de long cours est le théâtre d’une socialisation qui s’exprime à la fois dans le quotidien, mais aussi dans des évènements à caractère exceptionnel.
Rédacteurs : Guiraud Luc-Edouard, Lavit Lola, Belloncle Marine, Corbière Nadège