Valeurs et idéaux

Création des idéaux de la Croix-Rouge dans la deuxième moitié du XIXe siècle

C’est en 1859 sur le champ de bataille Solférino qu’Henry Dunant eut l’envie de venir aux secours des soldats, témoin des horreurs de la guerre qui devient de plus en plus violente. Suite à cette vision terrible, il décida d’écrire un livre, intitulé Un souvenir de Solférino publié en 1862. Dans ce livre les premiers idéaux apparaissent clairement comme étant l’humanité et la civilisation. Les idéaux sont simples et ils sont toujours en vigueur aujourd’hui : l‘humanité, l’impartialité, La neutralité, L’indépendance, le bénévolat,  L’unité et La solidarité.

Mise en application juridique à travers les conventions de Genève

Convention pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagnes du 22 août 1864
Convention pour l’amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagnes du 22 août 1864

La Croix-Rouge fût créée en 1863 lors de la conférence de Genève. L’année suivante en 1864 une conférence internationale réuni les gouvernements d’Europe et quelques États américains. Le but de cette conférence est d’améliorer le sort des soldats blessés au combat. Ce projet de convention pensé par le Comité de Genève fut accepté par les nations que l’on peut résumer par ces principaux points, l’obligation de soigner les blessés sans distinction de nationalité, la neutralité (l’inviolabilité) du personnel sanitaire et des établissements sanitaires, le signe distinctif de la croix rouge sur fond blanc. Par la suite en 1868 une nouvelle conférence eut lieu afin que celle de 1864 soit appliquée aux conflits maritimes. Plus tard, eut lieu la convention de 1906 qui permet les réglementations aux niveaux des formations et établissements sanitaires, du personnel, du matériel et des convois d’évacuation. La convention de 1929 a permis l’amélioration des réglementations de 1906 mais aussi le rajout de certains points concernant les bâtiments de la Croix-Rouge. Plus tard, en 1949, une convention eut lieu pour remettre à jour les articles des précédentes conférences et de les approfondir. Les articles sont plus précis et de nouveaux apparaissent concernant les applications de la Convention et des répressions possibles suite aux infractions à ces règles. Enfin la dernière convention de 1965 fixe les idéaux de Henry Dunant et permet aussi d’obtenir des droits pour les enfants dans le monde.

Application sur le terrain et difficultés rencontrées

L'ambulance anglaise après le bombardement italien du 4 mars 1936 près de Kworam.
L’ambulance anglaise après le bombardement italien du 4 mars 1936 près de Kworam.

Les seules « armes » que possède la Croix-Rouge sur le terrain sont les conventions signées par les pays. Les fonds sont malheureusement insuffisants. Enfin, reste son atout le plus grand : les bénévoles qui viennent de tous les pays qui ont accepté les clauses de l’engagement humanitaire. Suite à la convention de Genève en 1864 promouvant la neutralité des services sanitaires militaires lors des conflits, on tente de créer des « Oasis de neutralité » sur les champs de bataille mais assez loin des zones d’affrontement afin d’apporter les premiers soins aux soldats le plus dans le besoin. Ces lieux de soins doivent permettre la sécurité des soldats blessés et des secouristes. Chaque pays signataire des conventions de Genève envoie des convois en direction des zones de situation d’urgence pour les soutenir humainement et matériellement. Malgré cela, il y a eu beaucoup de conflits où ces règles n’ont pas été respectées et où les difficultés furent difficiles à maîtriser.

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