Un train à un euro.
Le Grau, une salade de riz, un ennemi commun, le vent iodé et le début de la fin.
Des incantations vaudou, un bracelet d’amitié, du Pepsi max mais surtout des photos sur la plage.
Un de plus que nous, nous trois pendant un temps, puis plus que toi et moi.
Les dents du bonheur, le bonheur du temps, un coucher de soleil, une clope et un président.
Un début sans fin, la différence, une crème solaire au monoï, un 18 juillet anodin.
Puis il y a eu la glace à la violette, le pot commun, les fous rires, une pelle, un râteau, un temps nuageux.
Et ainsi on découvre deux sœurs, les discussions sur les chaises en ferraille, qui brûlent, qui laissent des traces. Un chien, un film d’horreur et les larmes, de joie, de tristesse.
La trahison aussi, qui soude, qui détruit. Les coquillages sur la plage, sur le cou, et des regards complices, compliqués, on s’est reconnu, connu et apprivoisé.
Une maman, la tienne, la mienne, et un ami, le nôtre, le tien, un inconnu.
Grandir, comprendre, apprendre, être soi à travers elle, être soi tout court.
S’aimer très fort, s’aimer très simplement.
Llou