Comme une furieuse envie de donner vie
A mes personnages
Que leurs histoires deviennent présages
J’en pourris d’envie
La nuit me berce de chimères illusoires
Qui à nouveau au réveil s’évanouiront
Quel gâchis
Ils sommeillent pourtant là
Suffoquant dans ma pensée
Débordante de leurs aventures mort-nées
Que jamais personne ne connaîtra
Quelle ironie
Engendrer la propre chute de mes histoires
Par la pudeur que je puis en avoir !
Quand l’artiste désire la garder pour soi
C’est de là que l’œuvre choit
Comme un syndrome de Pygmalion
Cléa