Paparazzi de mes pensées encombrées de caféine,
Tumulte hybride entre chaos et silence,
J’entends gazouiller mon esprit telle une mésange,
Gribouillage sur mon cœur au crayon mine.
Pléthore de maux se bousculent dans ma tête.
Pitié, faites que ça s’arrête !
Je vois des reliefs fluorescents sur ma peau,
Préambule de ce nouveau numéro.
Salopette bleue, souvenir euphorique,
Ou galet noir, rendu mélancolique ?
Tu m’assailles de youyous incessants,
Me faisant penser tout le temps.
Comme une fosse cubitale dans mon cerveau,
Tu te remplis sans cesse, me courbant le dos,
Nuage de pensées sans espoir
Toujours là pour me décevoir.
Tu agis au plus profond de la nuit,
Grenouillesque produit
De peur et de défense.
Comme le givre, tu danses
Dans mes pensées toute la journée.
Tu es le parking désert de mes plus belles années.
Quelle gourde j’ai été
De croire que le cygne pouvait s’envoler !
Jamais je n’arriverai à te combattre,
Géante aux pieds d’albâtre.
Dans l’alambic de mes pensées tu t’es formée
Mais j’aimerais te dire : adieu Anxiété !
Mandy