Muse

Une nuit étoilée, une Arachnée toilée de blessures

La pâle beauté d’une femme, âme et fêlures

Elle pense aux maux causés par son ennemi

Et ses mots ne sont qu’écho et infamies

Sous la lune de cette astrale Séléné

Elle ne veut point rester condamnée

S’armant d’un courage mordant

Les auspices d’Athéna la guidant

A l’image de Circé, elle lui offrira un festin

Sorcière vengeresse, rêvant d’un funeste destin

Et se dressant comme Scylla, elle dévorera

Six de ses doigts, et revanche elle clamera

Se délectant de cette prouesse écarlate

S’en remettant au jugement d’Hécate

L’aube d’un jour nouveau émergera

Sous la bienveillance d’Hemera.

Aéri