L’angoisse monte brusquement, les cœurs palpitent,
Et roulent des sanglots, déformant les visages,
Se froncent des sourcils dans un accès de rage,
Tous combattent ardemment la peur qui les habite.
Certains, exténués, tombent sur les côtés,
La tête tout embrumée et les poignets brisés,
D’autres, pressés, désertent et fuient l’atrocité,
Leurs armes déchargées, déposées à leurs pieds.
Les derniers soldats qui s’essoufflent et s’épuisent
Exaltent car, enfin, la victoire est acquise.
Coup ultime, le périlleux combat s’achève.
Bientôt, les amphithéâtres sont désertés :
Les vaillants étudiants profitent d’une trêve ;
Leurs notes, ils l’espèrent, feront leur fierté !
Julia