Chronique de l’Uniserne

Un jour de janvier 2037 à Albi, Place de Verdun. Au commencement de cette nouvelle journée d’hiver, les sirènes retentissent. Ce sont celles que, naguère, on entendait seulement le premier mercredi du mois . Cette mélodie instrumentale se mêle au tintement des cloches de la colossale cathédrale Sainte-Cécile, donnant une impression de désordre organisé. Tous… Poursuivre la lecture Chronique de l’Uniserne

Funambuleux

Avez-vous aperçu le funambule ? Il se cache dans l’invisibilité de la hauteur. Il s’amuse avec les fils qui couronnent le haut des bâtiments. Il ne souhaite pas avoir tous les regards sur lui. Non, il veut juste ressentir le frisson de traverser un toit d’un bout à l’autre. Ses apparitions presque fantomatiques interrogent sur son… Poursuivre la lecture Funambuleux

Scène d’exposition

Seize heures tapantes, fin de cours. Je sors à grandes foulées pour rejoindre mes camarades de révisions dans la salle 238, et deux heures s’écoulent durant lesquelles la neuroscience me pompe ce qu’il me reste d’activité cérébrale. Mais lorsque je rentre chez moi, pas le temps de m’arrêter. Je pose mes affaires, me lave les… Poursuivre la lecture Scène d’exposition

Le jour où j’ai ouvert ma gueule

On s’en fout, non ? Le croissant fertile, l’Inde, l’Europe ou encore l’Amérique du sud. Enfin… pas des pays ! Mais des foutaises du prof. Oh, attendez ! On change de sujet ! L’Homme ? Bien sûr, au masculin, sinon c’est pas drôle. La place des femmes dans tout ça, c’est juste de tromper leur mari ou de draguer, Enfin… Poursuivre la lecture Le jour où j’ai ouvert ma gueule

Qui veut la place de M. Cabot ?

Nouveau prof à l’atelier d’écriture. La sentence est tombée sans aucune explication. À part un mail laconique du Guichet Unique. Les étudiants attendent dans la salle surnommée Ci-gît 107, salle où ils se sont cramés tant de neurones pour trouver LE mot farfelu que M. Cabot sortait de son chapeau et qu’il pensait si évident.… Poursuivre la lecture Qui veut la place de M. Cabot ?

Comme un merdi

Plus entière. Vide, même. Deuxième moitié, où es-tu ? Plus entière du tout, rien. Journée nulle, cour de linguistique nul, on est enfin sortis et trop de monde trépigne pour se nourrir. Ils sortent d’où ? Ils se reproduisent entre les couloirs, ou quoi ? Plus entière. Pensées médiocres emplies d’une finitude omniprésente. On tente de m’interpeller, non… Poursuivre la lecture Comme un merdi

Les glagladiateurs

Un nuage de fumée blanche s’échappe de mes lèvres.La pièce est gelée.8 h 30 du matin, le temps semble s’être figéEt chacun grelotte, secoué par des tremblementsIncessants.La peau est au supplice,Les doigts et la bouche sont aussi violets qu’un coucher de soleil.Alors on remet son manteau,Glacées, givrées,On enfile son écharpe,Et on lorgne avec envie sur… Poursuivre la lecture Les glagladiateurs

Une solution ?

On ne sait que faire… mais que dois-je écrire ? Remarque, même interrogation, originale ! Le temps apporte ses pronostics : tic-tac, tic et tac frénétiques, écrasants. Entre deux, il va de l’avant, passant sous notre nez avec empressement, vivacité, fougue, hâte, identique à une bourrasque. Qu’entreprendre dorénavant ? Avant les vacances, nous était imposé… Poursuivre la lecture Une solution ?