Les tables, comme des petites marguerites de plastique dans leur grande verrière, sont usées par les allers-retours de leurs occupants de quelques instants. Le soleil se faufile pour les envelopper de rayons de miel et réjouit les petites abeilles qui s’y sont installées pour se reposer et se revigorer.
Bien repues et heureuses, elles s’envolent vers leur ruche pour travailler.
Eléa
Bien te connaître me fait oublier l’essentiel, qui réside dans le fait surprenant, que ta prose poétique peut être lapidaire et c’est à nous de vivre la scène que tu décris si bien, en un battement d’ailes. La métaphore de la ruche et des rayons est ici doublement déconstruite, le soleil est le miel, c’est subtil. Ce que je chéris dans ton écriture c’est que tu laisses une grande liberté de « figuration » à tes lecteurs. Je vous imagine tous dans cette pause bourdonnante.
Merci Marie pour ce commentaire ! Ta « critique » est presque plus poétique que mon propre texte lol
Très bucolique. En quelques mots tu crée un univers dans lequel on s’imagine aussitôt.
Merci beaucoup, ça me fait chaud au cœur !