Zou ! Va te faire loutre !

Elle est fausse cette vérité, hein ?
T’as rien de mieux dans ton sac,
De me faire croire toutes ces laitues
En pensant me faire la pigeonne de la farce ?
Mais sache que je ne suis pas dupe,
J’ai bien compris ton petit manège.
Alors sors de ma chambre, ou ça va barder !
Va te cuire un bœuf avec respect et élégance.
Sache que je m’en sentirai libérée.
Ce serait comme un balai qu’on me retire du cul,
Sincèrement.
Je te souhaite essentiellement le pire
A toi qui pètes plus haut que ta calvitie,
A ta brosse à dents dans le derrière,
A ton sempiternel panda dans la gorge.
Désolée de mettre les couilles dans la pâtée,
Mais il fallait que ça sorte.
Depuis que j’ai découvert ce pot-aux-abricots,
La rancœur s’accumule jusqu’à former Montmartre.
Eh oui, tu es dans de beaux linges !
Et dire que je me faisais un sang de cancre pour toi
Qui n’as pas inventé le thé chaud,
Qui es con comme un concombre !
J’en ai ras la noix, je suis au bout de la serpillière,
Alors par pitié, je t’en supplie, laisse-moi dormir !

Le Corbeau