Houle amère

Malaisie.

Hésiter jusqu’au bout de la nuit,

Nuire au sommeil à coups de livres.

Ivre parce que je le peux

Peut-être seul peut-être entre amis,

Midis et soirs sur la plage.

Agenouillé sur le sable fin,

Infime grain bordant la mer de Chine.

Chiner la perle rare,

Raréfié par le souvenir de ton sourire.

Rire, danser avec toi au gré du vent,

Vendre tout ce que j’ai pour ton bonheur.

Eurythmie des vagues.

Vague espoir que tu te portes bien sans moi,

Moi qui suis mort de sa main.

Maintes fois j’ai voulu te dire mes adieux,

Dieu que j’ai été stupide,

Idéaliste, en quête d’un peu de clémence.

Mensonge a été mon bourreau,

Rôdant dans mon dos,

Dormant sur mes épaules,

Polarisant toute ton attention.

Mælusine